En cas de perte de son emploi, d’une demande de diminution du salaire par l’employeur ou suite à une séparation, il est nécessaire de réagir rapidement en réduisant ses charges et dépenses pour mieux affronter sa baisse de revenus. Il faut ensuite chercher à gagner plus d’argent, en trouvant un nouvel emploi ou via des activités secondaires (petit contrat, services entre particuliers, ventes…). En complément d’une optimisation de son budget, il est aussi possible de profiter d’aides d’État prévues pour les personnes en difficulté après une diminution de leurs ressources financières. Explication en détail ci-dessous des solutions à envisager dans ce cas présent.
Une baisse de revenus peut survenir à la suite d’un changement de situation professionnelle (licenciement, fin des indemnités chômage, avenant au contrat de travail…) ou personnelle (rupture amoureuse, arrêt maladie prolongé, décès du conjoint…). Voici quelques conseils pour réussir à faire face à cette diminution et aux difficultés financières :
Une personne qui subit une diminution de ses revenus mensuels peut bénéficier de divers dispositifs d’aides financières, selon sa situation et certains critères spécifiques. Voici les principaux :
Quand une entreprise est en difficulté financière, l’employeur peut soumettre un avenant au contrat de travail de son salarié pour lui proposer de baisser sa rémunération. Le salarié peut accepter ou refuser de signer cet avenant, reçu par courrier recommandé. Il dispose d’un délai de réflexion d’un mois pour prendre sa décision.
S’il accepte la modification de son contrat de travail, il doit signer l’avenant pour approuver la réduction de son salaire. En cas de refus, l’employeur peut procéder à un licenciement pour motif économique et devra dédommager le salarié d’une indemnité.
Ce dernier pourra alors toucher l’allocation de retour à l’emploi, versée par France Travail, pour compenser une partie de la perte de son salaire, durant la période où il est au chômage sur une durée variable.
En revanche, si le salarié accepte une diminution de son salaire, il peut trouver des solutions pour y faire face en étudiant son éligibilité à des prestations sociales (prime d’activité, APL, chèque énergie…) ou en trouvant des compléments de revenus.
La proposition de l’employeur à son salarié de baisser son salaire doit se justifier par un motif économique concret ou à la suite d’une sanction disciplinaire.
Une personne qui est affectée par une baisse de sa rémunération proposée par son employeur ou d’une baisse de ses revenus dans le cadre d’une perte d’emploi, peut tenter de réaliser un regroupement de crédits. Cette opération va lui permettre de regrouper ses dettes et encours de prêts dans un seul financement, d’allonger la durée de remboursement et de réduire le montant de ses mensualités.
Elle vise à simplifier sa gestion budgétaire et à adapter ses échéances en fonction de sa baisse de revenus pour éviter d’être en surendettement. Son obtention en cas de chômage peut devenir plus difficile, car l’emprunteur doit justifier d’une situation financière suffisamment stable et être solvable sur le long terme. La présence d’un co-emprunteur, qui peut être le conjoint, ou la proposition d’une garantie hypothécaire peut aider à avoir un accord de financement de la part d’un organisme financier.
En cas de baisse de ses revenus, il faut effectuer rapidement une demande d’un rachat de prêts auprès d’une banque, d’un établissement spécialisé ou d’un coutier, tel que Solutis. Une première étude gratuite sera ensuite effectuée et permettra d’obtenir une réponse, sous quelques jours, sur la faisabilité de l’opération.
En résumé, voici plusieurs solutions pour faire face à une diminution des revenus du foyer suite à une perte d’emploi ou une baisse de salaire :
Une personne peut déclarer une baisse de revenus à l’administration fiscale et adapter son taux de prélèvement à la source tout au long de l’année. Pour cela, elle doit se rendre sur le site impots.gouv.fr, sur « Gérer mon prélèvement à la source » dans son espace personnel et enfin cliquer sur « actualiser mon prélèvement à la source suite à une hausse ou à une baisse de revenus ».
L’actualisation du taux de prélèvement à la source prend entre 1 à 3 mois et s’applique jusqu’à la fin de l’année. Une nouvelle demande d’actualisation doit être réalisée pour l’année suivante, si la baisse de revenus est toujours d’actualité.
Ce qu’il faut retenir en résumé :
• En cas de baisse de ses ressources financières, un foyer doit identifier ses dépenses non prioritaires pour les supprimer, réduire le coût de ses contrats d’énergie et d’assurance et baisser ses mensualités avec un regroupement de prêts.
• Pour compenser une perte de revenus, il est possible de vérifier son éligibilité à des aides financières comme les APL, le RSA, l'ARE, l'ASS et la prime d’activité.
• Une baisse de salaire peut encourager à trouver un nouvel emploi mieux rémunéré, un second job ou à trouver des sources de revenus complémentaires (ventes en ligne, services payés…).
• Il faut déclarer sur le site des impôts sa baisse de revenus pour baisser son taux de prélèvement à la source.
Rédigé par Mathieu Dubuffet - Rédacteur expert de Solutis
Mis à jour le 28/01/2025
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