Solutis vous indique tout ce qu’il faut savoir sur le taux des droits de mutation d’un rachat de soulte, une taxe fiscale qui est reversée à la collectivité locale, mais aussi sur les obligations de déclaration de son versement sur la déclaration d’impôt sur les revenus.
L'essentiel à retenir :
• Taxation : Le rachat de soulte est soumis à des droits de mutation de 5,8 %, inclus dans les frais de notaire et reversés au Trésor public, généralement payés par celui qui la verse.
• Déclaration fiscale : La soulte versée après un divorce n'est pas à déclarer, sauf si elle inclut une prestation compensatoire.
• Cas particulier : En cas de plus-value immobilière, elle peut être imposée à 19% et soumise aux prélèvements sociaux de 17,2 %.
• Imposition du bénéficiaire : Une soulte perçue en une seule fois n'est pas imposable, mais un paiement échelonné doit être déclaré.
Sur ce sujet, il est nécessaire de s’appuyer sur les conseils d’un notaire, d’un conseiller patrimonial ou d’un avocat.
Le rachat de soulte est une compensation financière pour équilibrer un partage de la communauté qui est inéquitable après un divorce. Il intervient également quand l’un des ex-époux entend conserver le bien appartenant au foyer pour racheter la quote-part du second qui souhaite le revendre.
À savoir qu’on évoque aussi le rachat de soulte dans le cadre d’une succession où un copropriétaire d’un logement va racheter les parts possédées par les autres indivisaires.
La procédure pour verser une soulte nécessite de respecter quelques étapes :
Concernant les modalités de paiement d’une soulte, il faut savoir qu’elle peut prendre la forme d’un virement unique ou d’un versement en plusieurs échéances si le copropriétaire, à qui les parts sont rachetées, donne son approbation. Pour financer cette opération, il est possible de souscrire un prêt bancaire en prenant un RDV par téléphone avec un expert Solutis. Vous ferez un point global pour trouver une solution de financement appropriée (rachat de crédit (immo ou conso), crédit consommation, crédit hypothécaire).
L’État collecte une taxe sur le paiement d’un rachat de soulte. L’administration fiscale applique un taux de 5,8 % calculé sur le montant de la soulte. Cette taxation, qui est appelée les droits de mutation, est généralement versée au notaire par la personne qui effectue un rachat de quote-part. Elle fait partie des frais de notaire avec les émoluments et les débours. L’officier ministériel se charge ensuite de la reverser au Trésor public de la collectivité locale.
La taxe fiscale est obligatoire pour tous les rachats de soulte, il n’est pas possible d’y échapper étant donné que l’opération ne peut être mise en place qu’avec un passage chez un notaire. Avant de procéder au paiement d’une soulte, celui-ci va effectivement s’assurer que les droits de mutation lui ont bien été versés pour faire signer ensuite l’acte liquidatif aux ex-époux ou l’acte authentique aux cohéritiers.
Après un divorce, le versement d’une soulte n’est pas à indiquer sur la déclaration des revenus. Il ne donne droit à aucun avantage fiscal ou abattement.
En revanche, si l’ex-époux paye une prestation compensatoire, en plus de son rachat de soulte, il peut bénéficier d’une réduction d’impôt. Il faut néanmoins que le paiement de cette somme d’argent à son ex-conjoint soit intégralement versé sur une période inférieure à 1 an après le jugement définitif du divorce. Cette prestation compensatoire doit être déclarée sur les lignes 7 de la page 5 du formulaire n°2042 C.
Enfin, si le paiement de celle-ci est échelonné sur une durée supérieure à 12 mois, l’ex-époux peut profiter d’une réduction de son revenu imposable. Le déclaratif s’effectue alors sur la ligne 6 GU, toujours sur le cerfa n°2042.
Si la soulte versée comprend une plus-value immobilière, le bénéficiaire doit la déclarer à l’administration fiscale, car elle entrera en compte dans l’impôt sur le revenu avec un taux d’imposition de 19 %, plus des prélèvements sociaux de 17,2 %.
Un ex-conjoint qui perçoit une soulte suite au rachat de sa quote-part sur un bien immobilier, par exemple, n’a pas à renseigner cette somme sur sa déclaration annuelle d’impôt.
La taxe liée à la transaction est d’ailleurs incorporée dans les frais de notaire à la signature de l’acte authentique. Les droits de mutation sont généralement payés par celui qui rachète les parts, bien que le couple divorcé ou les héritiers puissent convenir d’un partage.
Cependant, la soulte perçue ne fait pas l’objet d’une déclaration que si la compensation est payée avec un seul versement. Si les copropriétaires se sont entendus sur un paiement échelonné sur plusieurs années notamment, le total annuel devra être déclaré sur la fiche d’impôt du bénéficiaire.
Rédigé par Mathieu Dubuffet - Rédacteur expert de Solutis
Mis à jour le 26/03/2025
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