Vous avez froid l’hiver malgré le chauffage ? L’été, les températures élevées et les canicules transforment vos pièces de vie en sauna ? Votre bien immobilier, personnel ou locatif, est probablement une passoire thermique, c’est-à-dire un logement mal isolé classé F ou G au DPE (diagnostic de performance énergétique). Ces biens très énergivores nécessitent d'importants travaux de rénovation énergétique pour améliorer le confort et réduire les factures. Découvrez les solutions pour réussir à financer vos rénovations avec des offres de prêt bancaires (prêt personnel, crédit immobilier et rachat de crédit) et des aides d’État comme MaprimeRénov', les chèques énergies et l'éco-PTZ. Explications.
Ce qu'il faut retenir :
• Une passoire thermique (logement classé F/G au DPE) subit de grosses pertes énergétiques, causant inconfort et factures élevées, surtout en hiver et en été.
• Le financement des travaux peut se faire via prêt personnel, crédit immobilier, ou rachat de crédit, pour alléger les mensualités et permettre les rénovations.
• Des aides d’État comme MaPrimeRénov’, l’éco-PTZ, la TVA réduite à 5,5 % et le chèque énergie réduisent significativement le coût des travaux.
• Depuis 2025, la location des passoires thermiques est progressivement interdite, obligeant les propriétaires à rénover pour respecter la loi Climat et Résilience.
Une passoire thermique est un logement dont l’isolation est vétuste ou insuffisante. L’air extérieur et intérieur y circule de manière excessive, ce qui engendre d’importantes pertes de chaleur et favorise l’apparition d’humidité dans les pièces. Lorsque les systèmes de chauffage et de ventilation sont également obsolètes, les performances énergétiques du logement s’en trouvent encore plus dégradées.
En période de grand froid, une mauvaise isolation entraîne une consommation d’énergie élevée, un inconfort thermique pour les occupants, une hausse des factures (électricité, gaz, fioul…) et une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
Les passoires thermiques posent aussi problème en été, car la chaleur extérieure pénètre facilement dans le logement, qui ne parvient pas à conserver sa fraîcheur. Cela rend les conditions de vie désagréables, voire dangereuses pour la santé, en particulier lors des épisodes de canicule, notamment pour les nourrissons, les enfants et les personnes âgées.
Selon l’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE), 5,2 millions de logements étaient classés F ou G au DPE (Diagnostic de performance énergétique) en 2022. Les passoires thermiques représentaient ainsi plus de 17 % du parc résidentiel en France.
Vous souhaitez optimiser le confort de chauffe et de vie dans votre logement qui est une passoire thermique et économiser plusieurs centaines d’euros par an sur vos factures ? Avant de débuter vos travaux de rénovation dans votre résidence principale, il va falloir passer par la case du crédit.
Si vous êtes propriétaire bailleur d’un ou de plusieurs logements que vous louez à des locataires, ou que vous comptez le devenir, il serait aussi prudent d’anticiper les prochaines interdictions relatives aux performances énergétiques de vos biens. En effet, s’ils sont considérés comme des passoires thermiques, classées en F et G, il va falloir procéder à des travaux de rénovation pour passer au minimum à la note E. Mais ce genre de projet a un coût, les dépenses peuvent atteindre facilement plusieurs milliers d’euros, voire jusqu’à plusieurs dizaines, selon l’étendue du chantier à prévoir.
Pour faciliter le financement des travaux de rénovation d'une passoire thermique, il existe plusieurs solutions de crédit bancaire, qui permettent d’éviter de dépenser toute votre épargne :
Retour sur le fonctionnement et les avantages de ces différentes opérations qui peuvent vous aider à financer vos travaux de rénovation énergétique en toute sérénité.
Les nouvelles obligations légales, pour inciter à la rénovation des logements, peuvent être une contrainte budgétaire pour beaucoup de foyers. Si vous remboursez actuellement plusieurs crédits, liés à votre bien immobilier et à une ou deux voitures par exemple, vous pouvez ne plus avoir la capacité financière pour emprunter un nouveau prêt travaux.
Dans ce cas présent, il est possible de faire racheter vos crédits en cours et de réduire vos mensualités. L’opération va rendre vos charges plus simples à payer et va vous donner la capacité de réussir à financer la rénovation de votre passoire thermique.
En effet, la baisse de votre taux d’endettement va vous rendre éligible à la demande d’une trésorerie supplémentaire pour votre projet. Elle va être incluse dans le capital total de ce regroupement. Vous n’aurez par conséquent plus qu’un seul crédit avec une échéance allégée, soit une vraie souplesse pour votre gestion budgétaire et la réussite de vos envies.
Solutis s’engage à vous accompagner dans le montage de votre dossier et à vous trouver la meilleure offre de rachat de crédit avec le financement de travaux.
Ce crédit consommation classique permet d’emprunter jusqu’à 75 000 € sur 12 ans pour votre besoin d’améliorer les performances thermiques de votre habitat avec un DPE noté F ou G, voire moins.
Cet emprunt peut être affecté à votre projet travaux, ce qui permet généralement d’obtenir un taux d’intérêt plus bas. Le coût de l’opération n’en sera que plus faible. Toutefois, un prêt travaux affecté nécessite de nous fournir des devis, réalisés au préalable, pour estimer précisément le montant qui vous est nécessaire.
Si vous choisissez cette solution, nos conseillers Solutis vous accompagneront dans les démarches afin de vous proposer rapidement une offre comparée parmi plusieurs partenaires.
À défaut de pouvoir souscrire un prêt personnel, si le capital est supérieur à 75 000 €, vous pouvez vous rabattre sur un crédit immobilier. En effet, il est possible de rénover votre passoire thermique avec ce financement pouvant d’ailleurs vous faire bénéficier de conditions avantageuses.
Simplement, en profitant du barème des taux du prêt immobilier, le coût de l’opération sera plus bas qu’avec un prêt personnel. En règle générale, les barèmes des taux de crédit conso sont effectivement plus élevés.
Pour vous accompagner dans le financement de la rénovation énergétique de votre passoire thermique, les solutions bancaires évoquées précédemment peuvent être complétées par plusieurs dispositifs d’aides financières de l’État.
Cette aide permet de bénéficier d’une prime pouvant aller jusqu’à 20 000 €, calculée selon vos revenus. Elle vise à réduire le coût total des travaux destinés à améliorer l’isolation, réduire les émissions de gaz à effet de serre, et optimiser les performances énergétiques du chauffage.
Anciennement appelée « Habiter Mieux Sérénité », cette aide, gérée par l’Anah, s’adresse prioritairement aux ménages aux revenus modestes et très modestes. Elle a pour but de les soutenir dans la rénovation complète de leur logement, à condition d’obtenir un gain énergétique d’au moins 35 %.
Il s’agit d’un crédit à la consommation sans intérêts, proposé par des banques partenaires de l’État. Il permet de financer les travaux de rénovation énergétique sans avancer de frais d’intérêt. Longtemps conditionné à la réalisation d’un « bouquet de travaux », il est désormais accessible dès un seul type de travaux éligible.
Ce dispositif permet de bénéficier d’un taux de TVA réduit sur les travaux de rénovation énergétique ainsi que sur l’achat de matériaux, sous certaines conditions. La TVA passe ainsi de 20 % à 5,5 %, ce qui allège le coût global du chantier.
Attribué aux ménages en situation de précarité énergétique, le chèque énergie peut être utilisé pour régler une partie des dépenses de rénovation, en complément d'autres aides ou directement auprès des professionnels RGE.
À noter que pour être éligible à certains dispositifs d’aide proposés par l’État, en plus de devoir répondre à des conditions de ressources et d’effectuer divers types de rénovation, il est généralement nécessaire de passer par un artisan ayant le label RGE (reconnu garant de l’environnement).
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Pour identifier une passoire thermique, on utilise une classification énergétique allant de A à G, déterminée via un diagnostic de performance énergétique (DPE). Ce diagnostic, obligatoire notamment en cas de vente ou de location d’un bien, doit être réalisé par un professionnel certifié.
Ce dernier évalue la performance énergétique du logement, notamment à l’aide d’outils comme la caméra thermique, afin de repérer les ponts thermiques responsables de pertes de chaleur par les parois (murs, fenêtres, toitures...).
Les logements classés F ou G au DPE sont considérés comme des passoires thermiques, car ils consomment généralement plus de 330 kWh/m²/an.
Voici quelques signes et astuces pour savoir si votre logement est concerné :
Si vous ressentez fréquemment des courants d’air, une sensation de froid permanent, ou constatez de l’humidité, c’est souvent le signe d’une isolation défectueuse. Des moisissures, des traces d’eau sur les murs, ou de la condensation sur les fenêtres peuvent également indiquer que votre logement est mal isolé.
Si vous êtes bailleur, demandez à vos locataires s’ils éprouvent du froid malgré le chauffage ou s’ils reçoivent des factures d’énergie excessives.
Vous pouvez calculer la consommation énergétique moyenne de votre logement en divisant le nombre de kWh consommés à l’année (indiqué sur vos factures) par la surface habitable en m². Comparez ensuite ce chiffre aux seuils du DPE pour estimer votre classement.
Cette méthode reste approximative et ne remplace pas un diagnostic professionnel.
Les logements construits avant les années 2000, et a fortiori ceux datant d’avant les années 1980, ne bénéficient souvent pas des normes actuelles d’isolation thermique. Avec le temps, les matériaux, fenêtres et isolants peuvent se détériorer, ce qui réduit l’efficacité énergétique.
Une rénovation devient souvent indispensable pour les biens ayant plus de 20 à 30 ans.
Les systèmes de chauffage, même bien entretenus, perdent en efficacité avec le temps. Par exemple, une chaudière à gaz ou un poêle à granulés a une durée de vie de 10 à 15 ans. Les anciens équipements, souvent moins performants, consomment davantage d’énergie.
De même, une ventilation défaillante ou absente (notamment sans VMC) favorise l’humidité et ralentit le chauffage de l’air intérieur. Un air mal renouvelé est souvent un indicateur d’un logement énergétiquement inefficace.
Pour une évaluation fiable, faites appel à un diagnostiqueur certifié pour obtenir un DPE officiel. Le prix moyen d’un DPE se situe entre 100 et 250 €, selon la taille du logement.
Pour un bilan plus complet, vous pouvez demander un audit énergétique, réalisé par un bureau d’études thermiques, dont le coût varie entre 500 et 1 000 €. L’audit vous fournira non seulement le classement énergétique précis de votre logement, mais aussi des préconisations concrètes de travaux pour améliorer ses performances.
Si vous habitez dans une passoire thermique, plusieurs raisons peuvent vous inciter à entreprendre des travaux de rénovation, que ce soit pour votre résidence principale ou secondaire. Si vous êtes propriétaire bailleur, améliorer l’isolation d’un bien locatif présente également de nombreux avantages.
Voici les principales motivations à rénover une passoire thermique :
Un calendrier progressif, adopté par le gouvernement depuis août 2021, prévoit plusieurs restrictions concernant la mise en location de logements classés passoires thermiques. La loi Énergie-Climat, portée par le ministère de la Transition écologique, fixe plusieurs échéances clés à l’horizon 2034 :
Depuis cette date, les propriétaires de logements classés F ou G au DPE ne peuvent plus augmenter les loyers. Cette interdiction reste en vigueur tant que les performances énergétiques du logement ne sont pas améliorées par des travaux de rénovation.
À ne pas confondre avec le DPE, l’audit énergétique est devenu obligatoire pour la vente de maisons individuelles ou d’appartements hors copropriété classés F ou G. Il offre une analyse plus approfondie que le DPE et propose des recommandations de travaux concrets pour améliorer l’isolation et la performance énergétique du bien.
Depuis le 1er janvier 2025, il est interdit de louer un logement classé G, c’est-à-dire affichant une consommation énergétique supérieure à 450 kWh/m²/an. Cette mesure concerne les logements non occupés proposés à la location. Les biens classés de A à F ne sont pas concernés à ce stade.
Trois ans plus tard, ce seront les logements classés F (consommation comprise entre 331 et 450 kWh/m²/an) qui seront à leur tour interdits à la location, sauf rénovation énergétique.
Enfin, à compter du 1er janvier 2034, les logements classés E ne pourront plus être loués, à moins d’avoir été rénovés pour atteindre une classe énergétique supérieure.
Cette stratégie gouvernementale vise à rénover un parc immobilier français vieillissant et très énergivore. En plus de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ces mesures permettent :
Le gouvernement interdit la location des passoires thermiques pour lutter contre la précarité énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cette interdiction vise à inciter les propriétaires à rénover leurs logements pour améliorer le confort des locataires. Les échéances s’échelonnent jusqu’en 2034 pour permettre une transition progressive vers un parc immobilier plus économe en énergie.
Une mauvaise isolation favorise l’apparition d’humidité et de moisissures, qui peuvent provoquer des allergies, des irritations respiratoires et aggraver l’asthme. Le froid persistant et les courants d’air contribuent aussi à un inconfort thermique pouvant entraîner des troubles du sommeil ou une baisse du système immunitaire. En période de canicule, la surchauffe du logement peut créer un risque de déshydratation et de coup de chaleur.
Les travaux d’isolation des murs, toitures et fenêtres sont prioritaires pour réduire les pertes de chaleur. Le remplacement des systèmes de chauffage obsolètes par des solutions plus performantes est aussi crucial. Enfin, l’installation d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) peut améliorer la qualité de l’air et la performance énergétique globale.
Oui, il est possible de cumuler plusieurs aides, comme MaPrimeRénov’, l’éco-PTZ, la TVA réduite et le chèque énergie, sous réserve de respecter les conditions propres à chaque dispositif. Ce cumul peut couvrir une grande partie du coût total des travaux. Il est conseillé de bien vérifier les règles de cumul avant de déposer les dossiers.
La durée de remboursement d’un prêt personnel pour travaux est généralement comprise entre 12 et 84 mois, selon le montant emprunté et la capacité de remboursement de l’emprunteur. Pour un crédit immobilier incluant les travaux, la durée peut s’étendre sur 10 à 25 ans. Le rachat de crédit permet parfois de rallonger cette durée pour réduire les mensualités.
Les artisans certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) sont référencés sur des sites officiels comme celui de l’ADEME ou de l’ANAH. Cette certification garantit que l’artisan respecte les normes de qualité et d’efficacité énergétique. Pour bénéficier des aides publiques, il est indispensable de faire appel à un professionnel RGE.
Rédigé par Mathieu Dubuffet - Rédacteur expert de Solutis
Mis à jour le 13/06/2025
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