Le reste à vivre est un indicateur qui peut être utilisé dans le cadre d'une demande de prêt immobilier. C’est le montant qu’un emprunteur conserve chaque mois après avoir réglé ses charges fixes, y compris le remboursement de ses prêts. Cette donnée permet aux banques d'évaluer la solvabilité de l’emprunteur et de s'assurer qu'il dispose d’une marge financière suffisante pour faire face à ses dépenses courantes.
Dans l’optique d’obtenir un crédit immobilier, le reste à vivre correspond au montant restant dans le budget mensuel d'un ménage une fois déduites les charges et des mensualités des emprunts. Le reste à vivre reflète la capacité d’un foyer à maintenir un niveau de vie convenable en respectant ses engagements financiers.
Pour une banque ou un établissement prêteur, le reste à vivre est une donnée complémentaire à d’autres indicateurs comme le taux d’endettement. Elle permet de vérifier que l’emprunteur peut gérer ses dépenses quotidiennes (alimentation, transport, loisirs, etc.) après avoir payé ses obligations financières.
Le reste à vivre est calculé de la manière suivante :
Reste à vivre = Revenus mensuels nets - Charges fixes.
Pour un prêt immobilier, les charges fixes incluent les mensualités existantes, les banques évaluent non seulement la situation actuelle du demandeur mais aussi son budget projeté avec le crédit.
Le calcul du reste à vivre nécessite d’identifier deux catégories principales : les revenus et les charges fixes.
Les revenus comprennent toutes les sources stables et régulières d’un foyer :
Les banques privilégient les revenus pérennes et stables. Les sources ponctuelles ou incertaines, comme des primes exceptionnelles sont souvent exclues du calcul.
Dans le cadre d’une demande de prêt immobilier, les charges fixes comprennent :
À cela s’ajoute la mensualité projetée du crédit immobilier. Celle-ci est calculée en fonction du montant emprunté, de la durée du prêt et du taux d’intérêt proposé.
Prenons un exemple concret pour illustrer le calcul du reste à vivre dans le cadre d’un prêt immobilier.
Dans cet exemple, le foyer disposerait de 1 000 € pour ses dépenses courantes après paiement de ses charges fixes, en prenant compte de la future mensualité du prêt immobilier.
Les banques utilisent des seuils pour déterminer si le reste à vivre est suffisant. Ces seuils peuvent dépendre de la composition du foyer :
Ces seuils varient en fonction des établissements prêteurs et du coût de la vie dans certaines régions. En dessous de ces montants, une demande de prêt peut être refusée, même si le taux d’endettement reste dans les limites acceptables.
Bien que le taux d’endettement soit l’indicateur le plus souvent mis en avant, le reste à vivre joue un rôle complémentaire. Par exemple :
Les banques peuvent examiner simultanément ces deux indicateurs pour établir une vision globale de la situation financière.
Améliorer son reste à vivre peut augmenter ses chances d’obtenir un prêt immobilier. Voici quelques pistes à explorer :
Avant de demander un prêt immobilier, il est conseillé de simuler son reste à vivre. Cela permet de :
Des outils en ligne, proposés par les établissements financiers permettent de réaliser une simulation rapidement.
Rédigé par Hakim Bétroune - Rédacteur expert de Solutis
Publié le 18/11/2024
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