Beaucoup de Français sont tentés d’acquérir un bien en Espagne pour profiter du soleil durant leur retraite ou pour diversifier leur patrimoine. Mais cet investissement doit faire l’objet d’une réflexion en amont et d’un accompagnement par un expert financier pour obtenir une offre de prêt adaptée à l’achat d’un bien immobilier sur les terres espagnoles, comme un prêt hypothécaire ou un crédit immobilier dans une banque locale. Explications.
En tant que Français sans la nationalité espagnole, vous allez devoir suivre des étapes indispensables pour pourvoir investir dans l’achat d’un bien immobilier en Espagne, comme l’obtention d’un NIE (numéro d’identification des étrangers), la fixation d’un budget, la recherche d’annonces et la visite de logements puis enfin la souscription d’un financement bancaire.
Voici en détail les 10 étapes pour investir dans un bien immobilier en Espagne :
En Espagne, l’impôt portant sur l’achat d’une résidence ancienne est de 4 à 10 % du prix du bien et de 10 % dans le neuf.
Il est quasi impossible d’obtenir en France un crédit immobilier classique pour investir à l’étranger. Il existe en revanche une autre solution : le prêt personnel adossé à une garantie hypothécaire.
Pour faire simple, vous pouvez emprunter la somme dont vous avez besoin pour acheter une résidence en Espagne en hypothéquant une de vos propriétés situées en France. Le prêt de trésorerie hypothécaire vous permet d’obtenir jusqu’à 50 % de la valeur du bien gagé.
Par exemple, si vous mettez en garantie deux biens estimés par un expert immobilier à 700 000 euros, la banque peut vous octroyer jusqu’à 350 000 euros que vous pourrez utiliser pour l’achat d’un bien sur les terres espagnoles.
La condition pour bénéficier de ce financement est bien entendu d’être solvable, d’avoir un taux d’endettement raisonnable et que le bien gagé ne soit pas adossé à un prêt en cours. Pour lancer votre demande, il faut compléter ce formulaire, un conseiller Solutis lancera une étude gratuite et sans engagement. Vous pouvez aussi demander à être rappelé durant nos heures d’ouverture.
Le rachat de crédit est une opération bancaire au principe relativement simpliste. En effet, elle permet à un emprunteur de regrouper ses crédits à la consommation ainsi que ses prêts immobiliers. En rassemblant ses mensualités, l’emprunteur se verra proposer une mensualité unique dont le montant est en adéquation avec ses revenus.
Mais pourquoi peut-il se révéler intéressant pour acquérir un bien en Espagne ? En plus d’équilibrer les finances d’un foyer, le rachat de prêts donne la possibilité d’inclure le financement d’un nouveau projet.
Ce financement supplémentaire peut être l’achat d’une nouvelle voiture ou le règlement de frais divers, mais également l’acquisition d’une résidence en Espagne comme à Madrid ou à Barcelone. La capitale catalane constitue un marché très prisée par les étrangers.
En résumé, le regroupement de prêts apparaît comme une alternative au crédit classique dans le cadre d’un achat immobilier en Espagne ou à l’étranger.
Emprunter à l’étranger quand on ne parle pas couramment la langue du pays local constitue toujours une prise de risque à cause d’une mauvaise compréhension. En France, la législation protège efficacement les consommateurs, il est donc préférable de souscrire un crédit sur notre territoire.
Néanmoins, il reste possible de contacter une banque espagnole et démarrer une étude de faisabilité pour savoir si vous êtes en capacité d’emprunter un crédit immobilier. Mais en tant qu’étranger, les démarches pourraient être plus longues et difficiles. Les échanges avec le conseiller bancaire risquent d’être compliqués si vous ne maîtrisez pas l’espagnol.
Le moyen le plus simple pour financer une maison ou un appartement en Espagne, à titre de résidence principale, secondaire ou locative, reste de passer par un expert en France comme Solutis, courtier depuis plus de 25 ans.
« J’achète un château en Espagne ». Tout le monde connaît la chanson, mais ce rêve peu sont en mesure de le réaliser. Pourtant, à une échelle plus raisonnable, des milliers de Français font le choix d’acheter un bien de l’autre côté des Pyrénées. Ceux qui s’établissent chaque année en Espagne sont majoritairement soit déjà retraités ou bien en préparation de leur cessation d’activité.
En Espagne, les prix de l’immobilier ont connu une lourde chute entre 2008 et 2013, ce qui encourage les Français à acheter de la pierre pour un besoin personnel ou pour développer son patrimoine et dégager des revenus locatifs.
Les investissements dans les villes touristiques espagnoles sont d’ailleurs très populaires, car les logements sont très demandés par les voyageurs de passage. Barcelone, Malaga, Majorque, Madrid, Séville, etc… Toutes ces destinations sont appréciées par les investisseurs étrangers pour réaliser de la location saisonnière.
L’immobilier est généralement plus abordable en Espagne qu’en France. Par rapport à Paris, Lyon ou Lille, le prix au mètre est souvent plus bas dans les grandes villes de la péninsule ibérique telles que Séville, Barcelone, Madrid, Valence ou Malaga.
De plus, l’impôt foncier, surnommé IBI (Impuestos sobre bienes inmuebles) y est parfois 3 à 4 fois moins cher que dans l’hexagone. Comme chez nous, les Espagnols ne sont pas non plus soumis à la taxe d’habitation.
Comme en France, les banques espagnoles exigent qu’un apport immobilier soit versé par l’acheteur pour accorder un prêt. En général, il faut disposer d’une somme comprise entre 20 et 40 % du prix d’achat du bien, plus 10 % pour prendre en charge les frais liés à l’opération.
Par exemple, si vous comptez investir dans un appartement à Barcelone d’une valeur de 300 000 euros, vous devez présenter en général un apport d’au moins 30 % soit 90 000 euros au total. Si vous n’avez pas assez de liquidités, le plus simple est de passer par un financement via une banque française, notamment à l’aide de Solutis. En effet, l’apport pour bénéficier d’un crédit hypothécaire n’est pas nécessaire.
Avant de signer l’achat de la propriété chez le notaire, vous devez vérifier la conformité de certaines formalités en demandant au vendeur espagnol de transmettre les documents requis (certificat d’habitabilité, permis de construire, IBI en règle, certificat d’enregistrement de la propriété, bien non gagé…). Un avocat et/ou un notaire pourra vous aider dans vos démarches.
Rédigé par Mathieu Dubuffet - Rédacteur expert de Solutis
Mis à jour le 17/08/2023
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