Que ce soit pour vous s’expatrier définitivement en Belgique, poser un pied à terre pendant quelques mois de l’année avec une résidence secondaire à Bruxelles, Bruges ou Namur voire pour investir dans des biens locatifs, vous pouvez financer votre projet d’achat immobilier avec un prêt hypothécaire, un crédit immobilier belge ou encore un rachat de crédit. Solutis vous explique le fonctionnement de ces opérations, mais aussi les conditions pour acheter sur le sol belge alors que vous êtes Français non-résident.

Comment financer l’achat d’une maison en Belgique en tant que Français ?

Relativement similaires à celles en France, les étapes d’acquisition d’une maison ou d’un appartement en Belgique sont les suivantes :

  • Fixer vos critères (superficie, zone d’achat, type de bien…) et votre budget maximum d’achat ;
  • Comparer les annonces immobilières en ligne ou/et en agence ;
  • Visiter plusieurs biens ;
  • Formuler une offre d’achat avec une durée de validité de 24 à 48 h ;
  • Se mettre d’accord avec le vendeur et signer un compromis de vente ;
  • Engager un notaire pour qu’il effectue les recherches administratives obligatoires (conformité du bien, pollution des sols, droit de préemption…) ;
  • Payer le vendeur par l’intermédiaire du notaire et signer l’acte de vente dans un délai maximum de 4 mois après la signature du compromis ;
  • Enregistrer l’acte de vente au bureau Sécurité juridique ;
  • Remise du titre de propriété par le notaire belge.
Notre conseil d'expert :

Tout étranger a le droit d’investir dans le marché de l’immobilier en Belgique dans les villes populaires (Bruxelles, Bruges, Namur, Anvers Liège…), que ce soit dans l’achat d’une résidence principale, secondaire ou locative. Il faut pour cela avoir au moins 18 ans. Mais en tant que Français non-résident, vous devez aussi veiller à vous déclarer à l’administration fiscale belge pour vous conformer aux démarches réglementaires à suivre avant de procéder à un investissement.

Quel crédit pour acheter un bien en Belgique ?

Pour pouvoir investir dans l’achat d’une maison ou d’un appartement sur le territoire belge, vous pouvez souscrire de multiples solutions de financement proposées par des banques françaises, notamment via le courtier Solutis, ou des organismes locaux. Les voici :

  • le prêt hypothécaire ;
  • le prêt immobilier belge ;
  • le rachat de crédits.

1. Souscrire un prêt hypothécaire pour financer un bien immobilier en Belgique

En tant que Français, le plus simple reste de passer par une banque de l’Hexagone pour obtenir les fonds nécessaires à l’achat d’une propriété dans un pays européen frontalier. Etant donné qu’il n’est pas possible d’avoir un crédit immobilier classique pour acheter à l’étranger, vous pouvez hypothéquer un bien possédé en France pour emprunter un capital qui peut atteindre jusqu’à 50 % de sa valeur sur le marché local. Avec ce prêt de trésorerie hypothécaire, il vous sera ensuite possible d’utiliser les fonds pour payer le prix d’un bien immobilier en Belgique.

La seule condition pour bénéficier de cet emprunt, en plus de disposer d’une bonne situation financière, est de n’avoir aucun crédit en cours sur la résidence mise en hypothèque. À savoir qu’il n’y a aucune obligation d’apport.

Pour profiter d’une étude permettant de savoir si vous êtes éligible à cette opération bancaire, il suffit de compléter notre formulaire de demande de prêt hypothécaire, un conseiller Solutis prendra ensuite rapidement contact avec vous.

2. Est-il facile d’obtenir un crédit immobilier en Belgique ?

Un Français est en droit de souscrire un crédit immobilier dans une banque belge pour acheter un bien en Belgique. Il existe différents établissements bancaires belges qui acceptent de financer les investissements immobiliers des étrangers, au total on dénombre 4 enseignes : BNP Paribas Fortis, Belfius Banque, KBC Banque et ING Banque.

Les Français qui n’ont pas la nationalité belge ou qui sont non-résidents et qui font appel à l’une de ces banques pourront emprunter un prêt sans risque. Attention en revanche à la compréhension avec le conseiller si vous envisagez d’acheter dans une région où le Français n’est pas la langue courante.

Comme en France, les agences bancaires belges conditionnent l’octroi d’un crédit immobilier si le niveau d’endettement du souscripteur est raisonnable et si sa situation financière est à l’équilibre.

De plus, pour accepter une demande de crédit immobilier, les banques belges exigent généralement que l’emprunteur verse un apport d’au moins 10 % du prix d’achat du bien. Les frais d’acquisition sont également à la charge de l’acheteur et doivent être payés avec ses fonds propres.

3. Regrouper ses crédits et financer une maison en Belgique

Si votre demande d’un nouveau financement est refusée par les banques à cause de votre taux d’endettement trop élevé, vous pouvez dans un premier temps envisager de regrouper vos crédits conso et immo dans un seul prêt dans le but de réduire vos échéances.

En baissant votre taux d’endettement, vous pourrez ensuite souscrire plus facilement un nouvel emprunt dédié à l’achat d’une propriété en Belgique.

Bon à savoir :

Une opération de rachat de crédits peut inclure une trésorerie additionnelle qui va être utile pour payer l’apport immobilier ou pour financer des travaux dans le bien que vous comptez acquérir dans une ville belge comme à Bruges, Anvers, Dinant, Bruxelles ou encore Gand par exemple.

Faut-il investir dans l’immobilier en Belgique ?

Il existe plusieurs avantages pour les investisseurs français de se lancer dans l’acquisition d’un ou de plusieurs biens immobiliers sur le territoire belge.

Pour les foyers fortunés, il faut savoir que ce pays ne dispose pas d’un impôt lié à la fortune immobilière comme en France. Vous pouvez donc développer votre patrimoine sans pour autant augmenter vos impôts annuels liés à la valeur de vos biens possédés en Belgique. De plus, il faut préciser que les plus-values réalisées sur la vente de biens achetés il y a plus de 5 ans sont exonérées de taxe fiscale.

Avec une population locative bien présente, le marché de l’immobilier belge dispose d’une demande soutenue en bien locatif et attractive pour les investisseurs.

Enfin, les prix de l’immobilier dans les grandes villes belges restent souvent plus accessibles que dans les grandes métropoles françaises. Il est donc possible de payer moins chère une acquisition. Pour autant, les prix sur le marché continuent souvent de progresser, ce qui donne de la valeur au patrimoine détenu dans ce pays.

mathieu dubuffet

Rédigé par Mathieu Dubuffet - Rédacteur expert de Solutis

Publié le 24/08/2023

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