En cas de manquement aux obligations notamment en termes de recouvrement de créance de la part de particuliers comme de professionnels, un huissier est souvent missionné pour mettre en œuvre les décisions de la justice. Etant donné que l’Etat a le monopole sur la création d’une étude, l’officier ministériel peut alors attendre sa nomination ou reprendre les parts sociales d’un autre professionnel partant à la retraite, deux projets qui requièrent un financement. Explications des solutions accessibles pour un huissier de justice qui souhaiterait financer son étude juridique.
Les 4 points à retenir sur ce sujet :
1. Un huissier est en capacité de financer l’ouverture ou la reprise d’une étude juridique avec un prêt professionnel, une solution adaptée face aux coûts élevés à ce type de projet.
2. D’autres solutions peuvent être souscrites, le prêt conso, le rachat de crédit ou le prêt hypothécaire selon le besoin du professionnel.
3. Un business plan clair, une situation financière saine et un comportement bancaire sérieux sont des atouts pour obtenir l’accord de la banque.
4. L’aide d’un courtier comme Solutis facilite l’obtention des meilleures conditions de prêt comme un taux bas.
Une fois diplômé et après avoir prêté serment, l’huissier de justice est alors en règle pour exercer sa fonction dans le cadre de son activité. Naturellement, la question de son installation figura parmi ses premières préoccupations. Selon ses intentions et son ambition, deux choix peuvent être effectués par l’officier ministériel pour se lancer : devenir indépendant et ouvrir sa propre étude juridique ou s’associer avec un autre ou plusieurs huissiers de justice grâce à l’acquisition de parts sociales.
Pour pratiquer en accord avec le cadre législatif et réglementaire, l’officier ministériel va donc devoir financer l’ouverture de son activité, c’est-à-dire une étude juridique. Sa création ou la reprise d’une affaire existante comprend un coût dont le futur bénéficiaire devra s’acquitter. La valeur de celle-ci s’établit principalement selon l’attractivité de l’étude juridique et le chiffre d’affaires généré. Ainsi, pour les plus petites, plusieurs dizaines de milliers d’euros sont à débourser pour en ouvrir une, tandis que les plus prisées peuvent dépasser le million d’euros.
En effet, un huissier peut éprouver la nécessité d’avoir recours à un crédit professionnel en vue d’obtenir le capital adéquat pour répondre aux besoins financiers et stratégiques qu’impliquent l’ouverture d’une étude. L’installation et le démarrage de son activité comprennent des frais qui doivent être tenus en compte par l’huissier de justice. Ces derniers proviennent généralement par des droits d’entrée, de l’acquisition et de l’aménagement des locaux, de l’achat de matériels informatiques et de logiciels voire de la constitution d’un fonds de roulement. Au même titre, un huissier qui chercherait à étendre son activité en reprenant une étude existante peut appréhender le coût de ce rachat avec un prêt professionnel.
Afin d’appliquer les décisions de justice, un huissier peut être amené à se déplacer chez les particuliers et les professionnels à l’aide d’un véhicule. Cet achat peut également être fait grâce à un crédit professionnel souscrit par un huissier.
Avec un tel besoin de fonds, il semble juste et approprié de passer par un financement octroyé par un établissement financier. Cette méthode permet ainsi à un huissier de justice d’obtenir le capital nécessaire à l’ouverture ou à la reprise d’une étude juridique. Cet investissement est accessible à partir d’un prêt bancaire qui peut prendre la forme :
Le prêt professionnel est bien souvent la forme la plus classique et la plus répandue pour financer un besoin lié à l’activité d’un huissier de justice. Il est justement intéressant d’opter pour ce type de solution lors de la période d’installation, de développement ou encore de reprise d’un cabinet. Son fonctionnement permet au professionnel d’emprunter un capital en fonction de sa situation, lui permettant de couvrir les coûts liés aux locaux ou aux matériels. En échange, l’emprunteur rembourse une partie du capital tous les mois durant une période donnée et cela à partir de la signature du contrat.
Le montant emprunté peut atteindre quelques dizaines de milliers d’euros à plus de 100 000 € selon ses besoins. Quant à la durée du prêt, celle-ci est calculée en fonction de la nature du projet et des objectifs de l’emprunteur.
Le prêt professionnel est une solution recommandée pour les huissiers de justice souhaitant financer leur activité pro, tout en conservant une visibilité et une maîtrise de leur budget en versant une somme fixe chaque mois.
Un huissier qui cherche à obtenir une somme d’argent rapidement peut contracter un crédit à la consommation. En cas d’un achat précis comme l’acquisition d’une voiture ou la réalisation de travaux dans les locaux, l’officier ministériel peut souscrire un crédit conso dont la trésorerie sera dite affectée.
Toutefois, le crédit affecté pour huissier n’est pas l’unique option à sa disposition. En effet, ce dernier peut solliciter un prêt conso non affecté notamment pour un besoin de fonds libre d’utilisation.
Concernant les termes du contrat, un crédit consommation pour huissier permet d’emprunter jusqu’à 75 000 €. L’amortissement du capital emprunté se fait quant à lui sur une période comprise entre 3 mois et 12 ans.
Si votre besoin de trésorerie dépasse les conditions du crédit à la consommation, alors la souscription d’un prêt immobilier est à privilégier.
Avec l’accumulation de plusieurs emprunts, leur remboursement peut rapidement se complexifier mais également restreindre l’accès à un nouveau financement.
Un huissier qui le souhaite peut donc entreprendre un rachat de crédit afin de regrouper ses encours. Concrètement, cette opération vise à mutualiser les mensualités pour qu’il n’en reste qu’une seule à rembourser. En même temps, une prolongation de la durée de remboursement sera actée dans le but de réduire le poids financier de la dette dans le budget de l’officier ministériel.
Le rachat de crédit dédié à l’huissier de justice permet également d’obtenir une trésorerie si son demandeur souhaite réaliser un ou plusieurs projets.
En présence d’une garantie d’un bien immobilier, un huissier peut obtenir la somme d’argent dont il a besoin. Pour cela, en tant que propriétaire, une mobilisation de son patrimoine personnel est possible grâce à un crédit hypothécaire.
Pour faire simple, l’huissier obtient entre 50 et 80 % de la valeur vénale de son bien hypothéqué. Le remboursement de ce capital est alors amorti mensuellement ou de façon in fine avec un amortissement intégral à la dernière mensualité.
À partir de ces nouveaux fonds, l’huissier peut appréhender l’ouverture de son étude juridique avec sérénité.
Pour obtenir un prêt professionnel, l’huissier de justice va devoir présenter un dossier solide et convaincant aux yeux du futur financeur. L’établissement en question va prêter attention sur le projet professionnel, à la situation financière du demandeur mais aussi aux garanties présentées.
L’obtention d’un prêt professionnel nécessite de disposer d’un business plan clair et répondant à toutes les interrogations de la banque. Ce document détaille notamment la localisation du local ainsi que l’attractivité et le potentiel de la patientèle mais aussi un prévisionnel sur plusieurs années afin d’avoir une appréciation de l’activité sur le court, moyen terme.
La situation financière personnelle de l’huissier est évaluée afin d’estimer sa capacité de remboursement. Ce sont principalement ses revenus actuels ou possiblement futurs en cas de démarrage d’une activité, le niveau d’endettement ainsi que la gestion des comptes bancaires qui influenceront la décision de la banque.
Pour finir, la banque peut demander une contribution financière de la part de l’emprunteur afin de prouver son engagement et sa fiabilité. Dans ces conditions, les banques attendent un apport à hauteur de 10 à 30 % du montant souhaité.
Un huissier de justice à la recherche d’un financement à titre personnel comme professionnel peut passer par un courtier comme Solutis. L’intérêt de cette démarche est avant tout d’être accompagné et aidé jusqu’au déblocage des fonds. Nos équipes se chargent de prendre contact avec nos partenaires afin de vous trouver la meilleure offre de financement.
Pour cela, une simple complétude d’un formulaire de contact permettra à un conseiller Solutis de vous contacter dans les moindres délais et de faire le point sur votre situation. Lors de la phase d’étude, cet expert s’assura de la solidité de votre dossier pour maximiser vos chances de recevoir une réponse positive à votre demande de crédit pour huissier et surtout au taux le plus bas.
Rédigé par Jonathan Hector - Rédacteur confirmé de Solutis
Mis à jour le 23/05/2025
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