Lors du partage d’un héritage après un décès, ce sont tous les héritiers qui doivent se répartir, à hauteur de leur part, le paiement des frais de notaire lors d’une succession. En cas de déséquilibre au niveau du montant payé, un héritier est en droit de demander le remboursement aux autres. Nos experts vous donnent tous les détails sur les modalités de règlement de ces frais de notaire.
Tous les héritiers doivent participer pour régler les frais de notaire à la suite d’une procédure successorale. Ces frais sont demandés par l’officier ministériel pour rémunérer sa prestation. Le tarif des frais de notaire est calculé à l’aide :
Pour connaître le montant total estimé des frais de notaire pour une succession, le plus simple est de demander à un office notarial d’éditer un devis.
La présence d’un notaire pour régler une succession est obligatoire si au moins une de ces conditions est remplie :
Si aucune de ces conditions suivantes ne sont présentes durant une succession, alors l’intervention d’un officier ministériel n’est pas requise. Néanmoins, les héritiers peuvent tout de même en demander une pour s’assurer de la conformité de la procédure et du partage ainsi que pour lui déléguer certaines démarches administratives.
Il n’est pas possible d’éviter de payer des frais de notaire si un officier ministériel intervient lors d’une succession, ce qui est obligatoire dans certains cas, cités notamment ci-dessus.
Le montant des émoluments est également calculé en fonction d’un barème réglementé par l’État, les héritiers ne pourront donc pas verser moins. Toutefois, ils peuvent négocier avec le notaire pour qu’il accorde une remise, libre à lui d’accepter ou de refuser.
De plus, le second moyen de payer moins de frais de notaire après une procédure de succession, c’est de comparer les honoraires de plusieurs notaires puis de choisir l’officier proposant le tarif le plus bas.
Si vous n’avez pas les moyens financiers de payer votre part des frais de notaire réclamés lors d’une succession, la solution est de demander à un cohéritier de vous prêter de l’argent. Toutefois, si vous ne trouvez personne pour vous aider, il est possible de souscrire un prêt personnel d’un montant égal à vos frais de notaire, soit plusieurs centaines à plusieurs milliers d’euros.
En revanche, si votre taux d’endettement est déjà élevé, les banques risquent de refuser votre demande de crédit à la consommation. Dans ce cas présent, le mieux est de financer les frais de notaire de la succession avec une trésorerie, déblocage lors d’un regroupement de vos crédits en cours. En baissant vos mensualités et votre taux d’endettement, l’opération va vous rendre de nouveau éligible à l’obtention d’une somme d’argent.
Vous souhaitez étudier votre éligibilité à ces solutions de financement ? Il vous suffit de compléter notre formulaire de demande de prêt personnel ou celui de demande de rachat de crédits. Vous obtiendrez un résultat indicatif immédiat, une étude complète sera ensuite menée par nos experts.
Si vous préférez avoir directement un conseiller par téléphone pour évoquer votre situation, vous pouvez programmer une demande de rappel à la date de votre choix.
Voici quelques réponses aux questions les plus posées sur qui doit payer les frais de notaire lors d'une succession.
Dans une succession, les frais de notaire sont à la charge des héritiers. Ils sont généralement répartis proportionnellement entre les héritiers en fonction de leur part d'héritage. Cette obligation peut changer dans des cas particuliers, par exemple si c'est une association qui hérite.
Lors d'une succession, les héritiers disposent d'un délai de 6 mois pour établir la déclaration de succession et régler les droits de succession. Respecter ce délai de 6 mois est important pour éviter des pénalités de retard.
Rédigé par Mathieu Dubuffet - Rédacteur expert de Solutis
Mis à jour le 23/05/2024
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