La capacité de financement correspond stricto-sensu au solde d’une entreprise dont celui-ci serait positif. Il caractérise le surplus de capital permettant de financer l’activité et le développement de l’entreprise. Si ce principe s’applique particulièrement aux sociétés, elle peut également convenir aux particuliers, toutefois le terme capacité d’emprunt sera préférable. Nos experts font le point sur le sujet.

Qu’est-ce que la capacité de financement ?

Au cours du cycle de vie d’une entreprise, l’aspect financier possède une part centrale. Elle permet d’assurer son bon fonctionnement, son cycle d’exploitation ainsi que sa pérennité. En ce sens, la viabilité d’une société est obtenue à partir du ratio fait entre les recettes qui est le chiffre d’affaires et les charges incompressibles qui sont les dépenses ne pouvant être substituées.

Un solde va découler de ce calcul, si le compte de capital s’avère être positif alors on considère l’excédent (bénéfice) comme la capacité de financement. A contrario, si les ressources générées ne suffisent pas pour faire face aux dépenses de la société et que le solde affiche un résultat négatif, alors l’entreprise sera en besoin de financement.

Suivant ce principe, il est crucial pour l’entreprise que les actions misent en œuvre permettent d’atteindre cet objectif de trésorerie excédentaire et de le conserver. La capacité de financement peut ainsi être mobilisée lorsqu’une entreprise possède un projet d’investissement et uniquement se reposer sur celle-ci. Avec un cycle d’investissement tenu à flot, l’entreprise peut planifier le développement de ses activités sur les secteurs stratégiques.

Comment calculer la capacité de financement ?

La viabilité financière d’une entreprise est avant tout une question de survie, pour cela son solde de capital doit au minium être à l’équilibre. Toutefois, le mieux est qu’il soit positif afin de disposer de ressources disponibles pour investir au niveau du développement de la société.

Pour calculer la capacité de financement d’une entreprise, on considéra l’épargne brute augmentée des transferts nets en capital à laquelle on soustrait les dépenses faites à des fins d’accumulation (FBCF, variations de stocks, acquisitions nettes d’objets de valeur et d’actifs non financiers).

Le principe de la capacité de financement, récurrent dans le monde de l’entreprise, fait également écho chez les particuliers. Du moins, le jargon adopté renverra plutôt à la capacité d’emprunt de l’emprunteur. En effet, celle-ci désigne le montant maximal pouvant être accordé par une banque et donc emprunté à partir du profil de ce dernier. La capacité d’emprunt est obtenue en déduisant les charges des revenus du foyer.

Selon le HCSF, la capacité d’emprunt s’établit à hauteur de 35 % des revenus de l’emprunteur. Concrètement, un particulier décidant d’emprunter pour financer un projet personnel ou l’achat d’un bien ou d’un service, pourra accorder au maximum 35 % de ses ressources financières disponibles au remboursement de ce capital, tout en tenant compte de charges récurrentes déjà en cours.

Ce seuil sert avant tout à protéger emprunteur comme prêteur contre la souscription d’un emprunt potentiellement néfaste. Au-delà de cette limite, on considère que le demandeur a plus de chances de rencontrer des difficultés financières, pouvant mettre en péril le remboursement de son crédit bancaire ainsi que son équilibre budgétaire.

Bon à savoir : Chaque dossier est traité au cas par cas, de ce fait, il est possible pour certains profils de dépasser ce seuil des 35 % d’endettement dans le cadre d’un financement à la banque. Néanmoins, le respect de critères précis sera attendu de l’emprunteur notamment un reste à vivre conséquent, une situation financière aisée ainsi qu’un comportement bancaire irréprochable.

Quels sont les 3 types de financements ?

Selon sa situation économique, l’entreprise dispose de plusieurs leviers à portée de main pour financer ses activités et son développement. Le choix se fera en fonction de plusieurs paramètres dont la capacité de financement.

Le premier type de financement est destiné à l’autofinancement, qui consiste à utiliser le surplus de ressources financières généré par l’activité de l’entreprise. Cette option permet de mobiliser rapidement un capital selon les désirs d’investissement de la société.

Autrement, l’entreprise peut décider de s’endetter si elle le souhaite, en contractant un prêt à la banque pour obtenir une nouvelle source de financement. Dans cette situation, la société peut souscrire un prêt professionnel, un crédit conso, un prêt immobilier, un rachat de crédit ou encore un prêt hypothécaire. Ainsi conformément à la loi, cette dernière en échange de garantie notamment financière, sera en mesure d’emprunter un montant d’argent, dans le but d’être investi. Naturellement, le capital devra être remboursé selon les conditions et modalités inscrites dans le contrat de prêt (montant emprunté, mensualité, taux d’intérêt, souscription d’une assurance).

Bon à savoir : des frais annexes peuvent être facturés lors de la souscription d’un prêt bancaire, par exemple des frais de notaire ou de dossier. 

Pour finir, l’entreprise peut également compter sur ses capitaux propres. En fait, ce sont souvent les actionnaires qui vont injecter leurs propres fonds dans les comptes de la société. Cet apport personnel pourra alors servir à développer l’activité, recruter de nouvelles personnes ou encore acheter un entrepôt ou des locaux en investissant dans l’immobilier.

Sur ce plan, la recherche de financement peut s’avérer nécessaire pour profiter du plein potentiel de l’entreprise et donc en y développant son activité. De ce fait, cette étape doit être soigneusement préparée. Pour ce faire, vous pouvez confier cette tâche à Solutis, un expert en financement.

En tant que courtier, nos équipes sont à même d’analyser avec précision votre situation et vos besoins et de trouver la meilleure solution bancaire. Que ce soit à titre professionnel ou en tant que particulier, nous proposons plusieurs financements adaptés à chaque cas.

Pour que votre dossier soit pris en main dès maintenant, prenez rendez-vous avec un de nos experts, celui se mettra à votre service pour dénicher le bon financement.

Question fréquemment posée sur la capacité de financement

Comment calculer la capacité de financement pour un particulier ?

Un particulier qui veut connaître sa capacité d'endettement, doit additionner tous ses revenus et soustraire tous ses charges et crédit en cours. Les établissements bancaires, pour éviter les risques d’endettement accordent généralement un nouveau prêt si l'emprunteur à un taux d'endettement inférieur à 35%. Mais ce taux peut être plus élevé, si l'emprunteur a des hauts revenus car la banque pourra estimer que le reste à vivre est important, et qu'un nouveau crédit n'impactera pas la stabilité financière de l'emprunteur.

Jonathan Hector

Rédigé par Jonathan Hector - Rédacteur confirmé de Solutis

Mis à jour le 18/12/2023