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Malgré le contexte actuel marqué par une baisse continue des taux, une concurrence interbancaire de plus en plus acharnée et une hausse de la production des crédits… une récente étude montre que les établissements bancaires refusent encore certaines demandes de prêt immobilier. En voici les principales raisons.
Le salaire trop bas est, selon une récente étude, la principale cause de refus de prêt immobilier. Malgré l’augmentation du pouvoir d’achat immobilier grâce à la baisse des taux et le PTZ, près de 30 % des demandes sont refusées pour niveau de revenus trop bas par rapport au projet.
Des revenus qui ne sont pas adéquation avec la valeur du bien ciblé et un niveau d’endettement maximal poussent les établissements bancaires à refuser un financement immobilier. Pour rappel, le niveau maximum d’endettement ne doit pas dépasser 33 % des revenus nets de l’emprunteur.
Même si les différentes statistiques montrent une forte augmentation de la production de prêt à l’habitat, force est de constater que les établissements bancaires continuent de recaler certaines demandes de financement.
Un profil emprunteur peu rassurant serait l’une des principales raisons de refus. En fait, la situation professionnelle instable reste le principal problème pour les demandeurs, elle présente plus de 22 % de motifs de refus.
En d’autres termes, plus de deux demandes de financement sur 10 sont refusées pour cause de situation professionnelle instable. Dans la conjoncture actuelle, il n’est pas impossible que cette proportion augmente sensiblement dans les mois et années à venir, selon certains observateurs.
Peu ou pas d’apport personnel comme motif de refus d’une demande de crédit immobilier est de moins en moins important. Ce motif recule de 2 % par rapport à l’année dernière, mais il concerne tout de même 25 % des projets recalés.
Même si les taux historiquement bas et l’arrivée de la nouvelle version du prêt à taux zéro (PTZ 2016) ont permis de diminuer la part de ce motif, il faut savoir que pour qu’une demande de financement soit acceptée, l’emprunteur doit impérativement disposer d’un apport personnel.
A savoir que les établissements bancaires exigent généralement un apport personnel d’au moins 10 % du projet permettant de financer les frais de notaires, les frais de dossier ou encore les frais de garanties.
Dépenser sans réfléchir ni calculer, découvert bancaire régulier ou encore l’incapacité à épargner... sont entre autres les caractéristiques d’une mauvaise tenue de compte. La gestion de compte est devenue une condition d’octroi essentielle.
Cependant, elle est aussi l’un des principaux motifs de refus de demande de crédit immobilier. Elle concerne 25 % des refus. Une proportion en hausse par rapport à l’année dernière.
A ce jour, les établissements bancaires n’hésitent plus à refuser les demandes des candidats qui ne gèrent pas comme il se doit leur budget. Les comptes et les relevés bancaires sont particulièrement analysés par les établissements bancaires ou leurs intermédiaires.
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