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Le prêt à la consommation progresse de 6,2 % au 1er trimestre


Après un petit coup de fatigue en février, la production du crédit à la consommation a progressé de 8,1 % en mars, selon les chiffres de l’Association Française des sociétés financières (ASF).

Le crédit conso confirme son dynamisme depuis un an

Après une légère baisse de 1,9 % en février 2017 par rapport au même mois de 2016, la production de nouveaux prêts à la consommation a augmenté de 8,1 % au mois de mars 2017 par rapport au mois de mars 2016, selon les données publiées par l’Association Françaises des sociétés financières (ASF). Sur les trois premiers mois de l’année, l’activité de ce type de financement a enregistré une hausse de 6,2 % en variation annuelle. Cela confirme la phase de redressement enclenchée depuis 2015. Cependant, même si le dynamisme se confirme, force est de constater que le niveau d’activité reste encore bien inférieur (-12,4 %) par rapport au point haut observé en septembre 2008.

Toutefois, les statistiques trimestrielles restent largement dynamiques, sur le premier trimestre, la production s’établit à 9 826 millions d’euros. La croissance a donc repris de plus belle. Dans les détails, les prêts personnels ont grimpé entre janvier et mars 2017 de 7,5 %. Pour les prêts affectés, les chiffres montrent une légère hausse de 0,5 %, impactés par les crédits pour l’achat de véhicules neufs (-16,9 %). Les prêts renouvelables ont une nouvelle fois reculé de 0,2 % pâtissant du durcissement de la législation depuis 2009. Du côté de la location avec option d’achat, l’activité a progressé de 25,5 % en mars en variation annuelle, après une augmentation de 23,3 % en février sur un an.

Le prêt à la consommation peut-il renouer avec ses chiffres de 2008 ?

Depuis 2015, le crédit à la consommation a certes progressé, mais sa production reste toutefois bien inférieure à celle constatée en septembre 2008. Cependant, ce financement peut-il renouer avec ses heures de gloire ? Rien n’est moins sûr, même si le marché actuel est marqué par son dynamisme. En fait, même si la dynamique est présente, il faut savoir qu’elle est bien modeste comparée à celle de 2008 et force est de constater que le prêt à la consommation a bien changé de logiciel. En 2008, l’avant l’entrée en vigueur de la loi Lagarde, le crédit à la consommation renouvelable constituait le produit le plus rentable pour les banques, il a même représenté jusqu’à 42 % du total de la production des prêts à la consommation au cours de l’été 2009.

Mais, depuis 2010, la loi Lagarde est entrée en vigueur changeant la donne et modifiant les modes de commercialisation de ce produit phare avec un encadrement plus restrictif qui s’est ajouté à l’incertitude économique poussant les ménages à moins solliciter les prêts à la consommation, particulièrement les prêts renouvelables. A ce jour, ce financement ne constitue qu’une petite part dans la production des prêts à la consommation. Dans cette configuration, il est difficile de prédire une production du prêt à la consommation comparable à celle de ses heures de gloire. Toutefois, avec la montée en puissance de la location avec option d’achat et le financement de biens et services, le marché du crédit à la consommation pourrait enregistrer de meilleures productions.

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À propos de Gueladjo Toure

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