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Si la hausse des taux a certes pris un coup d’arrêt depuis quelques semaines, force est de constater qu’elle a influencé les conditions d’octroi du crédit immobilier dans certaines banques. Qu’en est-il pour le rachat de crédit ?
Pour rappel, dans une conjoncture incertaine, les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont repris plus de 20 points de base en seulement 6 mois, s’établissant à 1,51 % en moyenne en avril, selon les chiffres de l’Observatoire Crédit/ Logement CSA. Toutefois, même si certains baromètres font l’objet de quelques baisses ponctuelles depuis le début du mois de mai, force est de constater que les banques sont devenues un peu plus sélectives. Non seulement, l’impact de la hausse ne s’applique pas à tous les candidats emprunteurs de la même façon, mais les conditions de financement se sont légèrement resserrées mois après mois depuis le déclenchement de la tendance haussière des taux en décembre 2016.
En fait, les prêteurs ont privilégié les profits aux niveaux de revenus élevés avec un apport personnel important et situation professionnelle et financière stable. Cependant, même avec un profil « haut-de-gamme », il est devenu quasiment impossible d’obtenir à ce jour un financement à l’habitat à moins de 1 % sur une durée de 20 ans. Toutefois, si les conditions de prêt se sont dégradées à cause de l’incertitude et de la hausse des taux, les critères d’octroi restent globalement souples, à l’image de la demande de financement qui continue de progresser.
Si l’incertitude socio-économique a contraint certaines banques nationales et régionales à privilégier les profits emprunteurs « haut-de-gamme » et à durcir légèrement les critères pour certains candidats emprunteurs, il faut savoir que les conditions d’acceptation d’un projet de rachat de crédit n’ont quasiment pas évolué. Toutefois, un dossier de regroupement de prêts doit satisfaire certaines obligations légales et d’autres appréciations qui varient selon les banques ou leurs intermédiaires. Pour rappel, le demandeur doit disposer de ses droits civiques élémentaires et être majeur. Il ne doit pas être en instance de divorce. Les emprunteurs étrangers doivent être en situation régulière en France.
Les conditions de solvabilité restent les mêmes que celles appliquées lors de la souscription d’un prêt classique (immobilier, consommation). De ce fait, le montant de la mensualité ne doit pas représenter plus de 33 % des revenus nets mensuels du ménage, même si ce seuil dépend de chaque situation et du reste à vivre du foyer. Outre ces conditions, les revenus de l’emprunteur doivent être stables et réguliers (fonctionnaire, CDI, retraité…). Pour les professionnels libéraux non salarié, les trois derniers bilans doivent être fournis.
Par ailleurs, avec la montée des taux d’intérêt et l’incertitude socio-économique, il faut savoir que les banques sont sur le qui-vive. De ce fait, pour obtenir un financement de son rachat de prêt en toute sérénité, il est recommandé de solliciter les services d’un intermédiaire bancaire spécialisé en la matière.
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