Diminuer mes mensualités
Financer un nouveau projet
Tous les foyers ne sont pas concernés par la disparition de la taxe d’habitation. Pour les ménages restants, il faudra encore patienter.
C’était une promesse de la majorité durant la dernière campagne présidentielle : 100 % des ménages français ne paieront plus de taxe d’habitation, hors résidence secondaire. Cette taxe permet notamment aux municipalités de se financer. Pour les 80 % des ménages concernés par la diminution de la taxe d’habitation (TH), cela ne s’opère pas de manière brutale. En effet, la réduction de la TH s’étale entre 2018 et 2020. D’ici 2 ans donc, 8 foyers sur 10 n’en seront plus redevables. En revanche, qu’advient-il pour les 20 % restants ? Le gouvernement, par l’intermédiaire de son Premier ministre a indiqué, hier, que cette taxe disparaitrait également sur plusieurs années. Sans indiquer de calendrier ni détailler ce projet, Edouard Philippe confirme que la promesse de campagne sera atteinte. Toutefois, pour les 20 % de contribuables qualifiés de « plus aisés », il faudra se montrer patient pour voir leurs impôts locaux baisser.
Avec l’entrée en vigueur du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, la période de rentrée sera plus facilement appréhendable pour les ménages. En effet, pour les foyers fiscaux qui n’avaient pas fait le choix de la mensualisation ou du tiers provisionnel, la fin de l’été rimait avec le règlement de l’impôt sur le revenu.
Désormais, ce paiement est étalé sur 12 mois et est directement retenu sur la fiche de paie ou sur la pension de retraite. S’il n’est plus nécessaire de mettre des fonds de côté en vue de l’IR (impôt sur le revenu), il faut tout de même anticiper la taxe d’habitation et la taxe foncière. Cette dernière est réservée aux propriétaires de biens immobiliers. En revanche, la taxe d’habitation s’adresse à l’occupant d’un logement au 1er janvier de l’année en cours. Selon les villes, son montant peut vite représenter jusqu’à plusieurs milliers d’euros, idem pour la taxe sur le foncier.
En prévision d’un paiement des impôts locaux, il est important de s’assurer que le budget du ménage ne sera pas amputé de manière trop importante. Si plusieurs emprunts sont en cours de remboursement, un ménage peut mettre en place une opération bancaire pour réduire ses mensualités. En regroupant les divers crédits (immobilier, conso, auto), il est possible d’obtenir une nouvelle mensualité dont le montant sera plus en concordance avec les revenus du ménage.
Enfin, il est important de s’arrêter sur un dernier point : il n’est pas recommandé de souscrire un prêt pour payer ses impôts locaux. Car dans ce cas, il faudra rajouter le coût des intérêts en plus.
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