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Financer un nouveau projet
Dans un texte de taux souhaité par la BCE, la concurrence entre les banques commerciales accentue l’attractivité des taux. Pour les emprunteurs immobiliers, cela est une véritable aubaine.
En l’état actuel, il est plus que jamais temps d’envisager l’achat d’un bien immobilier. Si l’accès à la propriété rassure les Français, ce projet est actuellement abordable notamment grâce à un contexte de taux bas. Depuis 2016, les taux des crédits immobiliers affichent des niveaux quasi inédits en termes d’attractivité. Par exemple, à l’approche de cette fin d’année, les taux d’intérêts affichent une moyenne de 1,19 % pour toutes les durées d’emprunt confondues. L’Observatoire Crédit-Logement détaille ses résultats en annonçant, pour le mois passé, une moyenne de 0,92 % sur 15 ans d’emprunt, 1,08 % pour un prêt de 20 ans et même 1,33 % pour un crédit immobilier contracté sur 25 années.
En conséquence, faire un emprunt à l’habitat dans les conditions actuelles est beaucoup moins cher qu’auparavant. Sur le marché de l’immobilier, la capacité d’emprunt des particuliers se fait ressentir puisque rien que pour le marché de l’ancien, la barre du million de transactions a été franchie
Il faut rappeler que les banques ne sont pas étrangères à cette période propice à l’achat immobilier. En effet, elles sont incitées à prêter au lieu d’épargner. En plaçant leurs liquidités, elles s’exposent à des taxes qui peuvent rapidement se chiffrer en millions d’euros. Pour les particuliers emprunteurs, c’est une véritable aubaine pour concrétiser une acquisition. De plus, pour capter les meilleurs profils emprunteurs, les établissements bancaires ne lésinent pas sur leurs offres. Les taux canons sont donc de sortie pour les ménages justifiant de hauts revenus. Pour autant, les profils plus communs profitent quand même de prêt à des taux très intéressants.
La guerre commerciale entre les banques ne risque pas de prendre fin au moins à court terme. D’une part, les taux devraient continuer d’afficher des niveaux attractifs au moins jusqu’à l’année prochaine. En effet, si la Banque centrale européenne va changer de présidence ce 1er novembre, la politique monétaire conduite ne devrait pas être radicalement révisée. Christine Lagarde, qui va prendre les rênes de l’organe de contrôle bancaire européen, assure que les taux bas contribuent à l’activité au sein de la zone Euro. Les niveaux des crédits vont donc se maintenir.
D’autre part, et pour conclure, les banques doivent dorénavant prendre en compte la part grandissante des courtiers et des intermédiaires en crédit immobilier. En comparant les meilleures offres de prêt sur le marché, ces acteurs accentuent la concurrence interbancaire. Si les banques restent les organismes de financement, elles doivent cependant commissionner ces apporteurs d’affaires. Dans un contexte de rentabilité en baisse pour les crédits immobiliers, certaines banques privilégient les demandes internes à leur propre réseau. Au final, les offres commerciales et les taux canons ne sont donc pas prêts de prendre fin.