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Financer un nouveau projet
Une banque en ligne effectue son lancement aujourd’hui. Son objectif : séduire les Millenials et atteindre un million de clients pour 2025.
Annoncée depuis plusieurs années, une nouvelle banque en ligne débarque aujourd’hui. Cette néo-banque a eu du mal à voir le jour. Son arrivée tardive lui promet-elle un succès sur un marché hyper concurrentiel.
En effet, les banques en ligne ne constituent plus une nouveauté. Depuis le milieu des années 2000, les internautes ont pris l’habitude de côtoyer ces acteurs bancaires dans nouveau genre. Aujourd’hui, les banques en ligne sont près d’une quinzaine en France sans compter les néo-banques et les autres entités venues de l’étranger.
Cette concurrence entre les banques classiques et les banques sur internautes pourrait encore s’accentuer avec la baisse des taux des crédits immobiliers. En effet, quasiment tous les acteurs se sont engouffrés sur ce marché rémunérateur et surtout gage de fidélisation de la clientèle. Car aujourd’hui, les clients bancaires sont très volatils.
Toujours en recherche d’un moyen de baisser leurs frais bancaires, ils n’hésitent pas à tester différentes enseignes afin de trouver leur bonheur. Les Millenials, ou la génération connectée, sont particulièrement adeptes de ces pratiques.
Les banques digitales ont bien compris cela et proposent ainsi des offres de bienvenues plutôt alléchantes. Ainsi, grâce à ces primes de bienvenue, un nouveau client peut se voir remercier de plusieurs dizaines d’euros. De plus, cette somme peut rapidement atteindre plus de 150 euros dans le cadre d’une offre de parrainage bancaire. Mais sur ce point, la banque qui se lance aujourd’hui paraît déjà en retard puisqu’elle annonce que ces primes ne feront pas partie de son plan.
En plus du retard et de l’absence d’offre de bienvenue, la dernière banque en ligne affiche un tarif mensuel de 2 euros là où la concurrence promet la gratuité des services de base (compte et carte de paiement). Au chapitre des services apportés par ce nouvel acteur, les innovations brillent par leur absence, si ce n’est l’intégration d’un espace de financement participatif. Tous les services proposés existent déjà chez les concurrents avec plus ou moins de réussite.
Seul point positif, cette néobanque peut s’appuyer sur un important réseau d’agences postales dans tout l’Hexagone. Encore une fois, cela n’est pas inédit puisque la majeure partie des banques digitales appartiennent à des groupes bancaires et exploitent ainsi leur réseau physique, au besoin. Son objectif d’attirer un million de clients d’ici 6 ans et d’atteindre l’équilibre budgétaire seront-ils, alors, réalisables. Seul l’avenir le dira.