Diminuer mes mensualités
Financer un nouveau projet
Les taux sont particulièrement attractifs cet été. Retour en infographie sur les conditions actuelles des financements immobiliers.
Cet été, les conseillers bancaires vont devoir assurer leurs rendez-vous car les taux bas des crédits immobiliers ne prennent pas de congés. Si depuis 2016, la moyenne des taux s’est maintenue à des niveaux particulièrement bas, les derniers relevés de l’Observatoire Crédit Logement enfoncent le clou : avec 1,29 % de moyenne actuellement, le record des taux bas est atteint pour toutes les durées d’emprunt confondues. Pour les ménages qui hésitaient encore à se lancer dans un projet d’acquisition, il est bel et bien temps de concrétiser cet achat. Car même si la baisse devrait rester effective au moins jusqu’à l’année prochaine, il ne faut pas manquer les conditions de financement attractives.
Toutes les conditions sont donc réunies pour envisager l’achat d’un bien immobilier. Pour les primo-accédants, c’est-à-dire ceux qui envisagent d’acheter leur premier bien, c’est une véritable opportunité de financer leur projet sans nécessairement s’engager sur une très longue durée. Les taux bas et les mensualités réduites envisageables, incitent même les locataires à se pencher sur l’investissement immobilier. Car, selon les profils, il est possible de payer moins cher une mensualité qu’un loyer. De plus, dans ce cas de figure, l’argent n’est pas versé à fonds perdu puisqu’il est capitalisé dans le bien acquis. Une fois l’emprunt remboursé, le ménage est le seul et unique propriétaire du bien.
Bien sûr, même avec des taux bas, les banques continuent d’exiger certains critères pour accéder à des prêts. Les garanties nécessaires restent d’avoir une relation professionnelle stable avec au moins un CDI (contrat à durée indéterminée).
Sur un autre plan, la spectaculaire baisse des taux observée depuis 2016 permet aux Français de profiter d’une hausse de leur pouvoir d’achat immobilier et ce malgré une hausse des prix du marché. En l’espace de 10 ans, les acheteurs ont gagné 36 % de capital empruntable sans augmenter les mensualités. Cela représente donc des mètres carrés supplémentaires dans certaines zones de marché tendu voire des pièces entières dans des communes rurales.
Finalement, la dynamique des taux bas est l’alliée des emprunteurs et ces derniers n’hésitent pas à saisir cette opportunité pour augmenter le budget consacré à l’acquisition. Ainsi, en moyenne, il faut désormais 4,4 années de revenus pour acheter un bien alors que l’année dernière il suffisait de 3,9 années de revenus cumulés pour couvrir l’opération. Les Français profitent donc des taux bas pour emprunter davantage sans pour autant creuser leur endettement. Et ils ont raison.
Les taux et la production des crédits immobiliers stagnent
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