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En juillet, les crédits immobiliers ont vu leur taux moyen reculer une fois de plus. Le marché de l’immobilier fleurit.
L’été est presque arrivé en France. Si côté météo, les Français ne sont pas tous gâtés, pour ceux ayant un projet immobilier, le ciel est sans nuage. Les taux d’intérêt des prêts immobiliers continuent d’afficher des niveaux inédits. En conséquence, le coût d’un crédit immobilier s’allège, quelle que soit la durée d’emprunt.
Selon l’Observatoire Crédit Logement, les taux sont de nouveau en recul pour le mois de juillet. Dans le détail, les moyennes sont de 0,87% pour 15 ans d’emprunt et 0,98 % pour un prêt immobilier sur 20 ans. Les financements sur 25 années ne sont pas en reste avec un moyenne s’établissant à 1,18 %. Ces niveaux exprimés hors assurance, sont exceptionnellement bas.
Pour l’ensemble du deuxième trimestre 2021, le taux moyen se fixe à 1,06 %. Les établissements bancaires ont confiance dans le marché. Depuis décembre dernier, la durée moyenne des prêts à l’habitat s’est rallongée de 7 mois pour atteindre 236 mois (un peu moins de 20 ans).
Toujours selon l’Observatoire, l’allongement de la durée d’emprunt, entamé depuis 1 an maintenant, est une conséquence de la hausse des prix de l’immobilier. La pierre reste une valeur refuge qui rassure les Français en capacité d’emprunt. Les prix en hausse s’expliquent aussi en partie par la conjoncture : le télétravail et le besoin de place stimulent les prix, notamment dans les zones rurales à proximité des principaux centres urbains.
Mais attention, les taux bas ne signifient pas que les demandes de crédits sont automatiquement accordées. Les banques suivent les recommandations de Bercy et respectent un taux d’endettement maximal de 35 %. Les financements, eux, ont une durée maximale de 27 ans. Avec la hausse de l’immobilier et les conditions d’octroi resserrées, les meilleurs profils emprunteurs sont privilégiés. Les taux canons sont accessibles à condition de montrer des revenus stables et élevés.
Enfin, la baisse des taux entraine une baisse des taux d’usure. Ce taux maximal est une moyenne des taux pratiqués par les banques. Sur le papier, cela signifie que les emprunteurs n’auront pas un taux excessif. Mais ce taux ne tient pas compte de l’assurance de prêt. Pour certains dossiers, le taux d’assurance conjugué avec le taux du crédit peut faire dépasser le taux d’usure en vigueur.
Heureusement, il est possible de trouver un meilleur taux d’assurance en faisant une délégation de contrat. Un courtier en assurance saura trouver l’offre adéquate pour une couverture optimale.
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