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En matière de crédit immobilier, les aides de l’Etat sont les bienvenues. En particulier auprès des primo-accédants pour qui il s’agit du premier investissement.
Selon un établissement spécialisé en crédit immobilier, les prêts aidés ont particulièrement stimulé le marché en 2016. Offrant des conditions avantageuses aux néo-propriétaires, ils sont plébiscités par les Français. Pour rappel, l’année passée une impressionnante baisse des taux d’intérêts a été constatée jusqu’à l’automne. Les prêts aidés conjugués à des crédits classiques particulièrement bas ont permis à de nombreux ménages de se lancer dans l’accession à la propriété.
Avec près de 560 000 achat par des primo-accédants, la courbe des accessions a augmenté à vue d’œil. Parmi ces milliers de nouveaux propriétaires, 75 % ont choisi de construire leur bien contre 25 % dans l’ancien. L’étude indique que dans 70 % des projets de financements, le dossier a été monté en recevant l’appui d’un prêt à taux zéro (PTZ) et/ou d’un prêt à l’accession sociale (PAS).
D’ailleurs, le PAS réalise un encours de 10,3 milliards d’euros en 2016 contre 7,4 milliards d’euros pour le PTZ cependant ce dernier a sollicité à de plus nombreuses reprises : 114 943 contre 72 994 dossiers pour le prêt à l’accession sociale.
Dans le détail, l’activité du PAS a donc contribué à ce que près de 73 000 ménages puissent devenir propriétaire. Le crédit à l’accession sociale a financé plus de constructions que d’acquisition dans l’ancien car 18 % des PAS étaient sollicités pour du neuf contre 11 % pour les achats d’un bien déjà bâti. En moyenne, les ventes immobilières réalisées à l’aide d’un PAS étaient au prix de 178 130 euros soit 4 % de plus qu’en 2015.
Le prêt sans intérêt, véritable coup de pouce de l’Etat, a particulièrement attiré les investisseurs. Cet emprunt à 0 % permet de financer jusqu’à 40 % du montant de l’acquisition du bien. Sa version 2017 s’est inscrite dans la continuité de 2016. Mais à l’avenir, le PTZ 2018 pourrait voir ses conditions d’octroi plus restreintes. L’année dernière, les primo-accédants qui ont eu recours au PTZ ont, pour la majeure partie, fait construire leur habitation. Le 23 % restants ont su trouvé leur bien idéal sur le marché immobilier.