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Crédit immobilier : la hausse des taux d’usure se poursuit en décembre 2023


Les taux d'usure pour le mois de décembre viennent d'être officiellement divulgués dans le Journal Officiel du 29 novembre. Comme cela était prévisible, ils affichent une nouvelle augmentation, suivant la tendance observée au cours des mois précédents.

Crédit immobilier sur 20 ans et plus : le taux d’usure dépasse les 6 %

Les récentes données des taux d'usure, publiées dans le Journal Officiel du 29 novembre, signalent une hausse marquée, surtout pour les crédits immobiliers de 20 ans et plus, dépassant les 6 %. Ce taux a augmenté de 0,20 point en un mois pour atteindre 6,11 %, un niveau inédit depuis 2010.

La progression constante tout au long de l'année, avec une augmentation totale de plus de 2,5 points depuis janvier (passant de 3,57 % à 6,11 %), reflète un contexte où les taux restent compétitifs pour les banques, favorisant un environnement propice aux prêts.

Le taux d'usure fixé à 6,11 % pour les prêts de 20 ans et plus à partir du 1er décembre marque la dernière variation mensuelle. Cette année de fluctuations a été caractérisée par une progression constante, témoignant des ajustements réguliers nécessaires sur le marché des crédits immobiliers.

Les taux d'usure spécifiques aux différentes catégories de prêts immobiliers en décembre 2023 sont fixés à 4,4 %, 5,8 % et 6,11 % pour les durées respectives de moins de 10 ans, entre 10 et 19 ans, et de 20 ans et plus.

Il est à noter que la révision mensuelle des taux d'usure, en vigueur depuis février 2023, semble avoir porté ses fruits, limitant le nombre de dossiers refusés en raison d'un dépassement du taux plafond. Cette mesure, instaurée pour éviter des restrictions d'accès au crédit, a contribué positivement à l'évolution du marché financier.

Taux d’usure : est-ce la fin de la révision mensuelle ?

La mise en place de la mensualisation du taux d'usure à partir du 1er février 2023 a été une réponse stratégique aux fluctuations rapides du marché financier. Cette initiative, initialement conçue pour une période de 6 mois, a démontré son efficacité au point d'être prolongée en juin 2023, portant ainsi la durée à 12 mois. Une évolution clé s'est produite avec le remplacement des termes « 6 mois » par « 12 mois » dans l'arrêté du 26 janvier 2023, qui régit le calcul transitoire de l'usure.

Cette adaptation dans la durée de la mensualisation témoigne d'une volonté affirmée de maintenir une régulation plus fréquente des taux d'usure. Elle offre une souplesse opérationnelle permettant de réagir promptement aux évolutions du marché. Bien que cette période prolongée jusqu'au 1er février 2024 vise à assurer une continuité dans la gestion des taux, son maintien dépendra en fin de compte d'une décision gouvernementale.

L'extension de la période de mensualisation reflète une orientation persistante vers une régulation plus dynamique des taux d'usure. Néanmoins, la décision finale repose sur une évaluation approfondie du gouvernement quant à la stabilité du marché financier. On peut envisager que la mensualisation soit maintenue jusqu'à la date initialement prévue, à moins qu'une décision contraire ne soit prise d'ici la fin de l'année. Cette mesure flexible, conçue pour s'adapter aux conditions changeantes du marché financier, vise à garantir une régulation proactive des taux d'usure.

En réalité, rien n'indique actuellement que la révision mensuelle des taux d'usure sera prolongée. Cette initiative, mise en œuvre de manière exceptionnelle, a considérablement impacté le marché financier.

En permettant une adaptation mensuelle des taux d'usure, cette approche a conféré aux banques une flexibilité accrue dans leur capacité à accorder des prêts, éliminant ainsi des refus potentiellement injustifiés, notamment des refus de prêt à cause des taux plafonds.

Cette réactivité s'est révélée bénéfique pour maintenir un équilibre entre la protection des emprunteurs et la stimulation de l'activité économique liée au secteur immobilier. Bien que l'avenir de la révision mensuelle des taux d'usure demeure incertain, les avantages observés jusqu'à présent plaident en faveur de son rôle crucial dans l'atténuation des obstacles au crédit et la dynamisation du marché immobilier.

Crédit immobilier : les taux d’intérêt devraient se stabiliser en 2024

L'annonce d'une nouvelle hausse des taux d'usure, attribuée à la montée des taux de crédit, notamment atteignant une moyenne de 4,30 % pour les prêts sur 20 ans, a suscité des inquiétudes parmi les emprunteurs. Cependant, des perspectives rassurantes se dessinent, car les taux de crédit devraient finalement se stabiliser au cours de l'année 2024.

Cette hausse des taux d'usure est étroitement liée à l'évolution des taux de crédit, selon les observations de certains experts du marché financier. Les emprunteurs peuvent néanmoins trouver un certain réconfort dans l'annonce du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, en début de novembre. Ce dernier a indiqué que les taux directeurs de la Banque centrale européenne ne devraient plus progresser, sauf en cas de surprise, en raison du ralentissement de l'inflation.

Ces prévisions apportent un soulagement pour les futurs emprunteurs, suggérant que les taux de crédit, fortement corrélés aux taux d'usure, devraient connaître une période de stabilisation dans les mois à venir. Cette stabilité est cruciale pour assurer des conditions d'emprunt plus prévisibles et favorables sur le marché immobilier.

Bien que la récente hausse des taux d'usure puisse susciter des préoccupations, les indications positives quant à la stabilisation des taux de crédit, émanant notamment du gouverneur de la Banque de France, apportent un éclairage optimiste sur le panorama financier à venir en 2024.

Décrocher un crédit immobilier reste toujours compliqué

L'obtention d'un crédit immobilier demeure un défi de taille, avec des critères d’octroi de plus en plus exigeants, une réalité qui s'est accentuée au cours de la dernière année. Malgré un ralentissement de la hausse des taux, la persistance de cette tendance a des répercussions significatives.

La hausse des taux, bien que moins rapide, continue d'exercer une influence marquée sur le processus d'octroi de crédit. Les emprunteurs se voient contraints de disposer de revenus plus substantiels pour satisfaire aux critères des prêteurs. Cependant, ce n'est pas seulement l'élévation des taux qui pose un défi, mais aussi la nécessité croissante d'un apport personnel conséquent.

Les exigences accrues des banques en matière de revenus et d'apport personnel constituent une part du puzzle, mais l'élément déterminant réside également dans la volonté des acheteurs eux-mêmes. Ces derniers cherchent de plus en plus à mobiliser leur épargne de manière conséquente, démontrant ainsi une préférence pour emprunter le moins possible.

L'obtention d'un crédit immobilier demeure un parcours complexe, où les taux d'intérêt, les revenus disponibles et l'apport personnel s'entremêlent pour créer un environnement exigeant. Dans ce contexte, faire appel à un courtier en prêt immobilier, tel que Solutis, se révèle être une stratégie judicieuse.

Ces professionnels du secteur possèdent une expertise pointue et peuvent guider les futurs emprunteurs tout au long du processus, maximisant ainsi leurs chances d'obtenir un crédit immobilier dans des conditions avantageuses. La collaboration avec un courtier offre un avantage certain en termes de conseils personnalisés, d'accès à un réseau étendu de partenaires financiers, et d'optimisation des aspects financiers pour répondre aux critères souvent exigeants des banques.

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À propos de Gueladjo Toure

Responsable Webmarketing - Gueladjo est webmarketer, c'est avant tout un spécialiste des sujets très techniques en rapport avec l'économie, la finance et le crédit.