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Les salons de l’immobilier vont bientôt ouvrir leurs portes et comme à l’accoutumée, les banques vont profiter de ces salons propices au crédit immobilier pour ajuster leurs barèmes. Alors, les taux d’intérêt vont-ils augmenter dans les semaines à venir ? Est-ce le bon moment pour faire racheter ses encours ? Voici quelques éléments de réponse.
Cela fait déjà quelques semaines que la quasi-totalité des baromètres prévoient une hausse des taux d’intérêt des crédits immobiliers accordés aux particuliers pour les premiers mois de l’année 2018. C’est exactement ce qu’ils disaient début 2017 et pourtant, l’année dernière, les barèmes sont restés très attractifs et certains établissements ont même légèrement baissé leurs taux.
Cependant, pour cette année, sans pouvoir le garantir avec certitude, les taux d’intérêt vont bien subir une pression à la hausse, mais ils ne devraient pas connaître une remontée sensible. En fait, contrairement à l’année dernière, la reprise économique semble vigoureuse cette année, la croissance et la prospérité reviennent également.
Cet état de fait pousse les banques centrales à repenser leur modèle économique. En d’autres termes, les banques centrales pourraient être contraintes de mettre fin ou de durcir leurs politiques monétaires très accommodantes qui permettent aux banques de proposer des taux d’intérêt très attractifs aux particuliers.
A savoir que les taux d’intérêt longs sont déjà en train de monter dans la plupart des pays développés, notamment en France où l’OAT 10 ans s’établit désormais 0,92 % (au 21 février 2018), selon l’Agence France Trésor. Les banques centrales alimentent donc moins les marchés en argent frais. Pour certains économistes, c’est une bonne nouvelle que les taux d’intérêt longs augmentent puisque cela va permettre au marché de retrouver une certaine normalité, à la situation économique de s’améliorer davantage, à l’inflation d’augmenter, mais aussi de mettre en place des normes plus strictes pour les établissements prêteurs. Tout cela va certainement à un moment ou un autre se répercuter sur l’accès au crédit, si ce n’est pas sur les taux d’intérêt.
Toutefois, les taux des financements à l’habitat accordés aux particuliers par les banques ont commencé l’année 2018 par une légère baisse. Selon le baromètre de l’Observatoire Crédit Logement/CSA, les barèmes, toutes durées confondues, se sont établis à 1,49 % en moyenne, contre 1,52 % en décembre 2017. Les conditions actuelles de financement favorisent donc l’accès au crédit immobilier et facilitent toujours la réalisation de projets immobiliers des ménages.
Ces conditions sont aussi propices aux opérations de rachat de crédit qui permettent de rembourser par anticipation son capital restant dû afin de souscrire un nouvel emprunt aux meilleures conditions de crédit en vigueur. Les taux d’intérêt sont toujours en faveur du rachat de crédit immobilier puisque les avantages d’une telle opération bancaire sont autant plus importants que les barèmes sont particulièrement compétitifs.
Obtenir une différence d’au moins 70 points de base entre le taux initial de son crédit et celui obtenu pour le rachat de son capital restant dû peut permettre de baisser considérablement le coût global de son crédit immobilier, soit en baissant considérablement le montant initial de ses échéances en gardant la même durée de remboursement, soit en raccourcissant la durée initiale de son contrat de prêt en gardant la même échéance ou encore les deux sous certaines conditions. Cependant, malgré son importance, le taux d’intérêt ne doit pas être le seul facteur décisionnel pour réaliser un rachat de crédit immobilier.
Cette opération de banque peut aussi permettre de réadapter le montant de ses échéances à ses revenus réels, de solliciter le financement d’un projet sans augmenter son taux d’endettement, de faire face à une situation imprévue…
En outre, le rachat de crédit immobilier est aussi l’occasion de revoir son contrat d’assurance emprunteur et les garanties associées à ce dernier en optant pour la délégation d’assurance. A savoir que cela peut aussi permettre d’optimiser le coût total du crédit puisque l’assurance emprunteur peut représenter, en période de taux bas, plus de 30 % du coût d’un financement à l’habitat.
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