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Financer un nouveau projet
Après une reconduction confirmée jusqu’en 2021, l’éco-PTZ connaît une année charnière en 2019 où il doit assouplir drastiquement ses conditions d’éligibilité depuis le 1er mars.
Bonne nouvelle pour les propriétaires en quête de réaliser des travaux de rénovation. L’éco-prêt à taux zéro, un crédit accommodant destiné à effectuer des ouvrages pour réaliser des économies d’énergie, vient d’assouplir ses conditions d’attribution depuis le 1er mars 2019. Dorénavant, l’État n’impose plus d’exécuter des « bouquets » de travaux pour en bénéficier puisque le crédit est accessible dès le premier projet à financer. Les propriétaires seront par conséquent éligibles pour les rénovations à l’unité inscrites dans le barème. Une mesure attendue qui pourrait relancer les demandes de financement en nette diminution par rapport au pic des 80 000 atteint en 2010. La Commission des finances estime un regain en 2019 avec une prédiction de 50 000 éco-PTZ financés.
Pour rappel, ce prêt créé en 2009 est un dispositif qui facilite le financement de travaux favorisant la transition énergétique. Il est doit être différencié du Prêt à taux zéro (PTZ) qui aide les ménages à financer l’achat d’un bien via une part du prix pris en charge par un crédit à taux zéro.
L’éco-PTZ peut être contracté en se rapprochant d’un organisme financier, qui a adhéré à une convention passée avec l’État français, et à condition de faire appel à une entreprise RGE (« Reconnue garant de l’environnement »). Lorsqu’un projet se retrouve financé, l’emprunteur doit alors rembourser uniquement le capital nécessaire car les intérêts sont nuls. Du moins, ils sont pris en charge entièrement par l’État. Ce prêt constitue donc un moyen efficace pour réussir à rénover une habitation sans avoir à payer le coût du crédit.
Cet allégement des critères d’attribution de ce prêt à taux zéro doit se poursuivre avec un énième assouplissement à venir. Concrètement, dès le 1er juillet 2019, tous les propriétaires d’un logement vieux d’au moins deux ans pourront obtenir un éco-PTZ. Une sacrée évolution pour le cadre d’éligibilité puisque, jusqu’à juillet, seuls les biens construits avant 1990 peuvent faire l’objet d’un prêt de ce genre en cas de travaux.
Ce nouvel élan lancé par le gouvernement a pour but d’enclencher une grande phase de rénovations d’un parc de logements dans le besoin. L’Observatoire national de la précarité énergétique évalue à plusieurs millions de biens nécessitant des ouvrages. En 2017, la France comptait 36 millions d’habitations sur son territoire pour 7,4 millions de biens notés F ou G au sein de leur diagnostic de performance énergétique (DPE). De ce fait, plus de 20% des logements entreraient dans la catégorie des passoires thermiques. Le remodelage de l’éco-PTZ devrait par conséquent stimuler le nombre de dossiers financé, qui est en perte de vitesse ces dernières années, et contribuer à remettre au goût du jour plusieurs milliers de logements.
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