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Compte tenu du fait que la croissance semble de retour en Europe, la Banque centrale Européenne ne devrait pas maintenir ses principaux directeurs à 0 % ou à leurs niveaux actuels (négatifs) au-delà de l’automne 2018. De ce fait, les taux d’intérêt des prêts immobiliers devraient logiquement augmenter en France.
A la suite de la décision de la Banque centrale Européenne d’assouplir son programme non conventionnel de rachat d’actifs (publics et privés) et à sa volonté de mettre fin à sa politique de taux directeurs bas ou négatifs, les taux d’intérêt des crédits immobiliers devraient mécaniquement augmenter en 2018. Toutefois, ils resteront très attractifs et s’approcheront de leurs niveaux de 2015, selon certains analystes.
Par ailleurs, au cours des premiers mois de l’année 2018, il est plus que probable que la tendance soit orientée à la hausse. En fait, de plus en plus de banques anticipent déjà une hausse des taux directeurs de la BCE. Cette prévision les contraint à prévoir des barèmes légèrement en hausse pour le premier trimestre de 2018.
A cela s’ajoutent les évolutions réglementaires qui pourraient accentuer la concurrence sur le marché du crédit immobilier et comprimer les marges des banques. Ces évolutions telles que l’encadrement de la domiciliation des revenus ou encore la résiliation annuelle de contrat d’assurance pourraient aussi influencer les taux d’intérêt immobilier à la hausse au cours du premier trimestre 2018.
Les banques ainsi que leurs intermédiaires observent actuellement des personnes déterminées à s’endetter ou à faire racheter leurs encours, en s’appuyant sur les conditions bancaires toujours attractives.
Certes, les demandes de financement (crédit et regroupement de prêts) sont en baisse depuis quelques mois, mais à en croire les professionnels, le marché du crédit se porte bien, notamment avec une production exceptionnelle de prêt à l’habitat accordés.
Depuis quelques semaines, les prêteurs constatent que les personnes intéressées par un crédit ou un rachat de prêt n’hésitent plus à pousser la porte des banques ou à solliciter leurs intermédiaires. Et pas seulement pour comparer les différentes offres, mais pour concrétiser leur projet.
Il faut savoir que le niveau actuel des taux d’emprunt n’est pas étranger à cette nouvelle tendance. Les conditions actuelles de financement soutiennent toujours la demande de crédit.
Avec une prévision de près de 1 500 000 transactions immobilières, l’année 2017 sera certainement une année record. Cependant, compte tenu des probables hausses des taux au cours du premier trimestre 2018, les observateurs s’accordent à dire que 2018 sera une année de transition dans le marché de la pierre.
La hausse des barèmes dans les mois à venir aura un impact plus ou moins considérable sur les ventes immobilières, même si cette remontée n’expliquera pas à elle seule la chute, prévue, des ventes d’appartements ou de maisons prévue sur l’année 2018
Il faut savoir que la révision de plusieurs dispositifs en place aura des effets négatifs sur le marché immobilier. Pour rappel, la loi Pinel sera considérablement modifiée et le prêt à taux zéro sera, certes maintenu, mais celui-ci sera restreint sur les zones rurales et les zones péri-urbaines. Le PTZ sera même supprimé pour l’ancien dans les zones tendues. Ces modifications auront des conséquences importantes pour les primo-accédants et pour les investisseurs.
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