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Financer mes projets grâce au rachat de crédit

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Crédit immobilier : le revenu moyen des emprunteurs est de 4 376 euros en 2018


Crédit immobilier : le revenu moyen des emprunteurs est de 4 376 euros en 2018

Les emprunteurs disposent d’un revenu moyen de plus en plus bas expliqué par une facilité d’accès au crédit pour un plus large panel de profils.

Une accessibilité à l’emprunt pour les faibles revenus

Les ménages qui ont souscrit en 2018 un crédit destiné à acquérir un habitat ne sont plus si aisés qu’en 2017. En effet, d’après les données d’un organisme financier, il semblerait que le revenu moyen perçu l’année passée soit de 4 376 euros. Un véritable effondrement du niveau de vie puisque les revenus s’établissait à 5 134 euros en 2017 en moyenne. Et l’intervalle est encore plus large en remontant en 2016 où les emprunteurs disposaient de 5 500 euros, soit plus de 1 100 euros supplémentaires qu’en 2018.

Cependant, cette réduction de ne témoigne pas d’un pouvoir d’achat affaibli par des sources extérieures diverses, mais plutôt par un allégement des conditions d’octroi des prêts immobiliers. En d’autres termes, les établissements bancaires sont de plus en plus enclins à proposer des offres de financement en direction des ménages gagnant des revenus modestes. Ce revirement stratégique des professionnels s’explique en partie pour plusieurs raisons.

Les prix de l’ancien ont coûté plus chers en 2018

La première explication de cette décision des banques est que les emprunteurs ont dû faire face à une progression des prix sur le marché de l’immobilier. Si certaines régions sont plutôt favorables à l’investissement et ont subi de légères hausses, les prix ont dégringolé dans d’autres. Notamment dans les zones tendues où l’offre ne parvient pas à être suffisamment nombreuse par rapport à la demande. Un fait observable à Paris avec la flambée du mètre carré ou encore à Bordeaux où les prix ont également augmenté de 16% en 2018.

Par conséquent, les ménages ne peuvent pas toujours éponger la hausse du marché qui met en danger leur capacité d’emprunt. À cet effet, les prêts sont acceptés mais allongés sur des périodes bien plus étendues. Fin 2018, la durée moyenne de remboursement atteignait même son record historique avec 226 mois.

Les banques souhaitent éviter l’arrêt de la production de crédits

De plus, la seconde raison qui oblige les banques à assouplir leurs conditions auprès des ménages est qu’elles doivent s’assurer de booster suffisamment la demande afin de maintenir la production des encours. L’objectif va bien au-delà de la marge encaissée via le prêt immobilier qui est par ailleurs quasiment nulle. En effet, il constitue un excellent produit pour fidéliser la clientèle. Avec une relation pérenne dans le temps, les professionnels bancaires comptent tirer leurs bénéfices en équipant leurs clients de divers produits d’intermédiation comme les assurances.

Enfin, il reste à savoir si les diminutions de revenus vont se perpétrer en 2019 à l‘instar des années précédentes. En revanche, les taux d’intérêt devraient demeurer bas au cours des premiers mois de l’année. Les banques ne prévoient pas de relève impactant. Les projets dans la tête de foyers modestes devraient donc trouver des solutions pour se concrétiser.

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À propos de Mathieu Dubuffet

Grâce à son parcours bancaire, Mathieu maîtrise la thématique de la finance. La précision et la rigueur factuelle sont au cœur de ses rédactions.