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Le nombre de mise en chantier de constructions immobilières recul. Les logements individuels sont les plus impactés.
Le marché de l’immobilier se porte-il aussi bien comme le traduit régulièrement la presse spécialisée ? L’activité du marché de la pierre est boostée par les taux bas des emprunts immobiliers. En réalité, sous le vernis du dynamisme du marché, c’est avant tout le marché du financement qui progresse. La baisse des taux des crédits immo convainc les Français d’accéder à la propriété si cela n’est pas encore fait. Cela ne signifie pas non plus qu’il est facile de devenir propriétaire. En effet, même avec des taux bas, les banques restent regardantes sur le profil des demandeurs d’emprunt.
Il est donc nécessaire de fournir des garanties pour obtenir un prêt, à savoir au moins : une situation professionnelle stable et des relevés de comptes faisant la démonstration d’une bonne gestion. Sans oublier un apport personnel, c’est-à-dire un montant qui servira à couvrir les frais annexes à l’achat du bien (frais de notaires, frais d’agence). A noter qu’avec la conjoncture de taux très attractifs, certains financements ont pu se faire sans qu’un apport soit requis. Ce genre de « cadeau » a notamment profité aux profils premiums. Tout pourrait donc aller pour le mieux pour l’immobilier.
Néanmoins, au regard des derniers chiffres communiqués par le ministère de la Cohésion sociale, un secteur en particulier affiche des résultats qui ne sont pas du même diapason. Il s’agit du marché de l’immobilier neuf. Entre les mois d’avril et juin 2019, le nombre de logements neufs commercialisés a reculé pour se fixer à 33 900 unités. Par rapport à la même période, l’année dernière, cela se traduit par un repli de 3,3 %. Les maisons particulières ne sont pas les seules concernés puisqu’un recul semblable (-2,7 %) est observé pour le logement locatif. Toutefois, pour les constructions individuelles, la chute est beaucoup plus importante puisque ce repli est de l’ordre de plus de 10 %.
Cette tendance baissière s’inscrit donc la durée puisqu’elle est mise en évidence depuis quatre trimestres maintenant. Selon les professionnels de l’immobilier, le recul du nombre des constructions neuves peut s’expliquer en partie par les conditions d’accès plus drastiques aux dispositifs d’aide au financement d’un bien. Cela est notamment le cas pour le Prêt à taux zéro (PTZ) qui a vu sa portée se restreindre à des zones géographiques plus ciblées. Sans coup de pouce pour construire le bien idéal ou pour réaliser une rénovation de A à Z, les Français peuvent se détourner quelque peu du marché. Faut-il s’attendre à un ralentissement du rythme des chantiers ? Seuls les Français qui prévoient de faire bâtir peuvent donc inverser la tendance.
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