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Les emprunteurs français versent un apport moyen de 9,3 % pour obtenir leur financement immobiliers. Cette moyenne est plus élevée chez les accédants à la propriété et les habitants d’Île-de-France.
Bien que les taux d’intérêt augmentent et que les prix du marché immobilier suivent cette même tendance, la conjoncture actuelle se prête tout de même à l’acquisition. Avec une moyenne des taux qui s’est établie à 1,56 % en mai dernier, la hausse reste donc contenue au regard de la moyenne de novembre 2016 (1,31 %). L’attractivité des taux constitue un véritable déclic pour les ménages qui souhaitent devenir propriétaires ou élargir leur patrimoine immobilier. En effet, les taux bas sont synonymes d’un coût relativement faible pour les opérations de crédit immobilier.
Pour obtenir les meilleurs taux, il est primordial de bien négocier avec son banquier. Afin de mettre les atouts de leur côté, les demandeurs doivent présenter le meilleur profil. Pour cela, ils doivent au moins justifier d’une situation professionnelle stable et pérenne (CDI) et verser une certaine somme qui couvrira les frais de notaires : l’apport. De manière générale, les banques apprécient que la somme apportée par les emprunteurs représente au moins 10 % du coût d’acquisition. En versant, un apport plus important, elles sont également prêtes à optimiser le taux fixe du prêt.
Avec la forte baisse des taux observée tout au long de l’année 2016, certains prêts immobiliers ont pu se financer à hauteur de 110 %, c’est-à-dire que le capital emprunté sert à couvrir à la fois le prix de vente du bien mais aussi les frais de notaires. Mais pour la grande majorité des dossiers, les établissements prêteurs ont requis le versement d’un apport.
Selon une récente étude des courtiers en crédit, la hauteur de l’apport varie selon le statut de l’emprunteur. Au premier semestre de cette année, l’apport moyen représente 9,3 % de l’opération pour tous les dossiers. Cette donnée est légèrement supérieure lorsqu’il s’agit de comptabiliser uniquement les crédits des primo-accédants : 10,3 %. D’ailleurs, ces accédants à la propriété ont 33 ans en moyenne et s’endettent sur une durée de 22 ans. Leurs revenus s’élèvent à 38 742 euros annuels, ce qui leur ouvre droit à un capital empruntés de plus de 141 000 euros en moyenne.
Le patrimoine n’est pas seule variable à prendre en compte pour évaluer l’apport personnel. En effet, les prix du marché pratiqué en Île-de-France sont plus élevés qu’en province. Les Franciliens apportent en moyenne 12,3 % d’apport. Mais ils disposent de revenus supérieurs à la moyenne nationale de 22 % ...
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