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Face à la baisse considérable de leurs marges sur les financements immobiliers, causée par la chute historique des taux d’intérêt, les établissements bancaires durcissent leurs critères d’octroi et tentent de compenser cette perte par d’autres éléments.
Malgré des offres très attractives de crédit affichées par les établissements bancaires et leurs intermédiaires. Il faut savoir qu’une banque reste avant tout une entreprise qui maximise son profit.
Logiquement quand les profits se réduisent fortement, l’entreprise essaie d’y remédier et tente de compenser la perte par d’autres éléments. C’est ce phénomène qui se traduit dans les grands établissements bancaires depuis que les taux d’intérêt aient atteint des niveaux historiquement bas.
Les établissements financiers privilégient ainsi les projets présentant moins de risques et durcissent les conditions d’octroi pour les profils spécifiques. Certains observateurs affirment qu’il est de plus en plus difficile de faire passer une demande de crédit immobilier si l’apport personnel n’est pas suffisant (en moyenne 20 % du montant du projet).
De même, de nombreuses banques ne considèrent plus automatiquement un prêt à taux zéro (PTZ) comme un apport de départ. De ce fait, même si les conditions de crédits sont inédites, pour obtenir un emprunt à l’habitat, il faut absolument rassurer la banque.
En d’autres termes, il faut présenter de revenus réguliers, montrer une capacité à épargner avec un PEL ou un livret A, montrer que son comportement bancaire est correct, montrer son potentiel de consommation de produits et services bancaires….
En général, si les conditions d’octroi des prêts immobiliers classiques durcissent, celles des renégociations et de rachats de prêt peuvent aussi subir un durcissement.
Par ailleurs, si les banques acceptent les renégociations de prêt pour faire face à une concurrence acharnée, il faut savoir qu’il n’est pas dans leur stratégie d’accepter de baisser leurs marges. A savoir que la renégociation porte principalement sur la baisse des taux d’emprunt pratiqués initialement sur le projet.
Toutefois, les prêteurs sont plus réceptifs si l’emprunteur est considéré comme un bon client disposant d’autres produits financiers tels que : un contrat d’assurance-vie, un PEL, un contrat d’assurance habitation…
Par ailleurs, si la renégociation de crédit n’aboutit pas, il faudra envisager de faire racheter ses encours par un autre établissement pour négocier les meilleures offres de financement en vigueur. Les conditions de financement de cette opération bancaire restent «presque » identiques à celles d’un crédit immobilier classique.
Cependant, pour mettre toutes les chances de son côté, l’assistance d’un intermédiaire bancaire pourrait aider à trouver les meilleures offres avec les meilleures modalités en vigueur.
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