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Selon les observateurs, les taux d’intérêt des crédits immobiliers vont probablement garder leurs niveaux actuels dans les semaines à venir et jusqu’à la fin de l’année. Cependant, la période est-elle propice au prêt à l’habitat ?
Le taux moyen des crédits immobilier a fait l’objet d’un léger recul en septembre à 1,56 %, contre 1,55 % en novembre 2016, date du record absolu à la baisse. Avec cette moyenne, force est de constater que le coût moyen du prêt à l’habitat reste très proche de son plus bas niveau historique.
Mieux encore, en tenant compte du niveau de l’inflation à l’ordre de 1 % par an, les niveaux actuels des taux sont encore meilleur marché pour certaines durées de remboursement, notamment sur les 20 ans.
A savoir que les ménages qui empruntent en ce moment pourraient même bénéficier d’un crédit immobilier quasiment gratuit, si dans les prochaines années, le niveau de l’inflation revient aux alentours de 2 %, comme le souhaite la Banque centrale Européenne.
Les conditions de financement ainsi que les niveaux des taux d’intérêt restent propices au crédit immobilier et au rachat de prêt puisque, la quasi-totalité des banques comptent bien emmagasiner des projets de financement pour bien terminer l’année, mais pour être compétitives pour l’année 2018. Ce repositionnement tarifaire peut aussi permettre à certains prêteurs de faire face à la baisse des demandes de financement à l’habitat.
Certes, les taux d’intérêt des crédits immobiliers vont, certainement peu ou prou, être stable dans les prochains mois et jusqu’à la fin de l’année, mais qu’en serait-il en 2018 ? Les barèmes vont-ils évoluer à la hausse dans les prochains mois ?
A savoir qu’à l’heure, il est impossible de prévoir avec certitude l’évolution du coût du crédit à l’habitat, mais comme les autres années, l’évolution des taux d’intérêt va principalement dépendre du niveau de l’inflation et de la politique monétaire de la Banque centrale Européenne.
Par ailleurs, certains observateurs et politiques tablent déjà sur une hausse légère et progressive des barèmes des financements qui pourrait accentuer la concurrence entre les différents établissements bancaires (banques traditionnelles et Fintechs).
Toutefois, dans un marché du crédit devenus particulièrement concurrentiel, les prêteurs seront de plus en plus attentifs aux profils emprunteurs et à la qualité des projets qui leur seront présentés directement ou via leurs intermédiaires. Dans tous les cas, pour prétendre aux meilleures conditions de financement en vigueur, il faut impérativement soigner son profil emprunteur et faire jouer la concurrence.