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Les moyennes des taux de février affichent toujours des niveaux attractifs pour les crédits immobiliers.
Depuis quatre années maintenant, les taux des crédits immobiliers n’en finissent pas d’affoler les compteurs. Contrairement à certaines prévisions, les taux bas se maintiennent depuis 2016. Cette tendance est donc favorable pour les nouveaux emprunteurs immobiliers qui voient reculer le coût de cette opération bancaire.
Les données de l’Observatoire Crédit Logement / CSA confirment la météo au beau fixe sur les taux d’intérêt des crédits immo. Avec 1,14 % de taux moyen pour toutes les durées d’emprunt confondues, ce niveau de février 2021 se rapproche des minimas observés durant la fin d’année 2019. Dans le détail et sans surprise, ce sont les emprunts sur 15 ans qui affichent des taux canons. Leur moyenne s’établit ainsi à 0,90 %. Les prêts à l’habitat sur 20 et 25 ans affichent, eux aussi, des taux moyens particulièrement bas avec respectivement 1,03% et 1,27%.
Toutefois, si le moment est opportun pour financer un bien immobilier à l’aide d’un crédit, encore faut-il y avoir accès ?
Dès la fin 2019, Bercy avait tiré la sonnette d’alarme et invitait les banques à la plus grande vigilance dans l’octroi des prêts à l’habitat. Durant l’an 2020, le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) avait confirmé aux banques la durée d’emprunt maximale ainsi que le taux d’effort acceptable. Le HCSF, placé sous l’égide du ministère des Finances et de la Banque de France, confirmait ainsi que les emprunts immobiliers ne pouvaient courir sur plus de 25 ans. Quant au taux d’effort, c’est-à-dire l’endettement du ménage, il devait se limiter à 33 %. Ainsi, les emprunteurs ne pouvaient pas consacrer plus d’un tiers de leurs revenus au remboursement de crédits.
Au tout début de l’année 2021, la donne a changé puisque le HCSF a fait passer la durée d’emprunt maximale à 27 ans et le taux d’endettement à 35 %.
En pratique, cela permet de débloquer certaines demandes de prêt immobilier. Mais les dernières précisions du HCSF peuvent, quelque peu, calmer les ardeurs des emprunteurs. En effet, le taux d’effort doit dorénavant intégrer le montant de l’assurance de prêt. Avec ce mode de calcul harmonisé pour les établissements bancaires, le passage de 33 à 35 % d’endettement est donc “anecdotique”. Car en intégrant le coût de l’assurance emprunteur, certains profils vont dépasser le taux d’effort maximal, notamment s’ils présentent des risques accrus et se voient appliquer une surprime.
Les taux bas sont donc bel et bien d’actualité, mais il faut présenter un dossier solide pour y prétendre ; du moins pour les meilleurs taux. Néanmoins, avec des moyennes des taux particulièrement basses, même un dossier classique profitera d’un taux attractif surtout au regard des contrats de prêt immobilier conclus avant 2016.
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