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Selon le dernier baromètre des crédits aux particuliers, les opérations de rachat et de renégociation de crédit immobilier ont représenté près de 62% des financements accordés en janvier 2017.
Malgré la hausse des taux d’intérêt des crédits immobiliers et le durcissement des critères de financement dans certains réseaux bancaires, les récentes statistiques de la Banque de France sur les crédits aux particuliers montrent que le volume des dossiers de renégociation et de rachat de crédit n’ont jamais été aussi important en janvier 2017. De ce fait, force est de constater que la tendance haussière des barèmes n’a pas impacté le dynamisme du rachat de prêt à l’habitat ni la volonté des emprunteurs de faire racheter leurs encours par une autre banque afin de profiter des conditions attractives de financement.
Avec les différents baromètres prédisant la fin de la baisse des barèmes et une hausse constante sur toute l’année 2017, les Français remboursant un financement à l’habitat (même souscrit en 2016) ont bien compris que la période est toujours opportune pour optimiser le coût de leur emprunt à l’habitat. Ainsi, le nombre de projet de rachat et de renégociation de prêt est reparti de plus belle avec à la clé un nouveau record concernant la part de ces opérations de banque dans la production totale de financement en janvier. Selon les statistiques de la Banque de France, la part des opérations de rachat et de renégociation de prêt dans la production totale de crédits accordés a atteint 61,58 % en janvier 2017, soit un niveau inédit.
Profiter de l’opportunité avant qu’elle ne disparaisse, opter pour des conditions attractives avant qu’il ne soit trop tard. C’est avec ces arguments et motivations que les emprunteurs, habitués de la baisse des taux, font le siège de leur banque pour renégocier leur crédit immobilier en cours ou des intermédiaires bancaires spécialisés pour faire un rachat de prêt à l’habitat. En janvier 2017, les chiffres de ces opérations bancaires se sont une nouvelle fois envolés vers des niveaux inédits. C’est non seulement du jamais vu, mais c’est surtout une nouvelle ruée sur ces opérations bancaires que les différents baromètres font l’objet.
La part du rachat et de la renégociation de prêt dépasse ainsi les 54,89 % en décembre 2016 ou encore les 58,88 % en novembre 2016. Cet engouement a particulièrement soutenue la production mensuelle de prêts à l’habitat en janvier qui atteint aussi un nouveau plus haut avec 37,4 milliards d’euros sur un mois. Par ailleurs, cet engouement peut être expliqué par l’incertitude socio-économique, mais aussi par la crainte des emprunteurs de voir les conditions exceptionnelles de crédit disparaître. La hausse des taux de janvier à encourager les ménages souhaitant faire une opération de crédit de sauter le pas.
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