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Financer un nouveau projet
Les sites de crowdfunding tentent d’attirer les porteurs de projets avec des taux de commission en retrait. Objectif : capter une large audience.
A l’instar des applications bancaires, le secteur du crowdfunding attire également de nombreux acteurs. Les fintechs opérant sur le marché du crowdfunding, l’autre nom du financement participatif, se multiplient. Cet attrait pour les cagnottes en ligne n’est guère étonnant de la part des start-up de la technologie financière. En effet, en tant qu’acteurs qui combinent le numérique et la finance, les fintechs sont à même de proposer du crowdfunding, cela est même naturel car elles opèrent déjà sur les services de transactions ou de paiement collectif.
Pour rappel, les campagnes de crowdfunding ont vu le jour sur internet au cours des années 2000. Il s’agissait alors d’inviter les internautes à prendre part au financement d’un projet en effectuant des dons. Les cagnottes participatives ont d’abord concerné les projets artistiques tel que le financement de courts-métrages ou d’albums de chansons. Les œuvres à but non-lucratif se sont également multipliées pour financer des projets d’aide humanitaire. Le crowdfunding est ensuite passé de simples appels à dons à de véritables sources de financement pour différents projets.
Ainsi, il n’est plus rare de voir des particuliers quérir la générosité des internautes pour financer, en partie, leur projet immobilier voire leur voyage. Du plus sérieux au plus léger, tous les types de projets trouvent donc leur place sur les sites du financement participatif, avec plus ou moins de succès.
En suivant les tendances numériques, les site web de crowdfunding se sont également retrouvés sur les smartphones grâce aux applications des fintech. L’offre s’est donc élargie et la participation à une cagnotte est devenue rapide et quasiment instantanée notamment à l’aide des paiements dématérialisés.
Il faut souligner que l’ensemble des acteurs de l’univers du crowdfunding ne proposent pas ces services de manière désintéressée, au contraire… Car quand un internaute participe à la cagnotte, l’intégralité de son don n’est pas versée au projet. Les plates-formes se rémunèrent grâce à une commission plus ou moins élevée. Pour se démarquer les unes des autres, les fintechs se sont lancées dans une concurrence sur le taux de commission. Jusqu’alors, les services de crowdfunding ont habitué les porteurs de projets à se commissionner à hauteur de 4 %. Mais avec l’entrée en la matière d’un nouveau taux fixé à 1,9 %, un acteur est en passe de bousculer le marché.
Ce secteur d’activité n’a donc pas fini d’innover pour capter une audience sensible aux projets financiers proposés.