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Financer un nouveau projet
Une demande de prêt immobilier aura plus de chance d’aboutir si 2 co-emprunteurs sont présents au dossier. Les établissements bancaires se montrent plus souples dans leurs critères avec les couples.
A l’occasion de la Saint-Valentin, passée la semaine dernière, des couples ont pu émettre le souhait d’avancer davantage dans leur relation. Si cela peut se traduire par un projet de naissance ou un mariage, l’achat immobilier est lui aussi envisagé. L’investissement immobilier est bien souvent la première opération bancaire importante réalisée par les deux conjoints. Les couples envisageant d’acheter ou de construire un bien ont toutes les raisons de planifier ce projet. Tout d’abord, acheter à deux est un net avantage par rapport à un emprunteur seul.
Selon les experts du financement immobilier, près de 7 emprunts à l’habitat sur 10 sont contractés par deux partenaires. Partenaires, oui car les co-emprunteurs ne sont pas nécessairement mariés. D’ailleurs, les couples d’emprunteurs qui se sont passé la bague au doigt sont aussi nombreux qu’eux ceux qui vivent en union libre ou qui ont signé un pacte civil de solidarité (Pacs).
Les couples sont les « chouchous » des banques puisqu’ils constituent un profil sécurisant notamment si les co-emprunteurs ont tous les deux un emploi stable. Pour un établissement prêteur, les risques d’impayé des mensualités de remboursement sont faibles. Cumuler deux salaires présente également un autre avantage en matière de capacité d’emprunt.
En effet, le taux d’endettement se détermine par le rapport entre les revenus et les charges d’un ménage. Dans le cas d’un couple de deux salariés, le cumul de leurs revenus leur permettra d’emprunter un capital plus important par rapport à un emprunteur vivant seul et cela sans dépasser les 33 % de taux d’endettement qui respectent de nombreux établissements bancaires.
Dans leur étude, les spécialistes notent qu’un emprunteur seul doit gagner au moins 20 000 euros net annuels pour souscrire un prêt immobilier tandis qu’un couple devra engranger au moins 35 000 euros par an. La proportionnalité n’est donc pas respectée, cela signifie de la confiance envers les co-emprunteurs. Même si en amour on ne compte pas, pour les banques, l’adage ne se vérifie pas toujours.
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