Vous souhaitez recourir à un prêt professionnel pour créer votre d’entreprise ou financer le développement ou la reprise d’un projet déjà lancé ? Voici ce qu’il faut savoir pour mettre toutes les chances de votre côté.
En France, le crédit professionnel est la solution de financement la plus courante pour financer, reprendre ou développer votre projet d’entreprise. Comme son nom l’indique, il est destiné à financer tous vos projets d’ordre professionnel.
Généralement sollicité auprès d’un établissement bancaire, le prêt professionnel consiste à demander à une banque de financer l’ensemble ou une partie des fonds nécessaires à la création ou au développement de votre entreprise. Ce financement agit comme un soutien pour démarrer ou booster votre projet d’entreprendre.
Ce crédit professionnel peut être matériels (voitures, équipements), immatériels (besoin en fonds de roulement, acquisition de part sociale) ou encore immobilier (entrepôt, bureaux). Cependant, l’obtention d’un crédit d’entreprise nécessite de satisfaire plusieurs conditions qui peuvent varier d’une banque à une autre.
En fait, lorsque vous déposez votre demande de prêt professionnel, la banque va analyser et calculer différents indicateurs afin d’émettre un avis sur votre financement. Les conditions retenues par les prêteurs pour vous accorder un financement professionnel sont entre autres :
Votre capacité d’autofinancement
Permettant de déterminer les ressources que votre entreprise dégagera grâce à son exploitation, la capacité d’autofinancement (CAF) permet à la banque de calculer votre capacité de remboursement et indirectement votre capacité d’emprunt.
Le montant de vos fonds propres
Le calcul de votre endettement professionnel au regard de vos fonds propres présente un intérêt capital pour la banque. Il lui permet d’évaluer le sérieux de votre engagement personnel, mais aussi de mesurer le degré de solvabilité de votre projet de création ou de reprise d’entreprise.
Votre excédent brut d’exploitation
Permettant de calculer la capacité de votre entreprise à générer de la trésorerie en se basant uniquement sur son exploitation, l’excédent brut d’exploitation est un critère pris en compte par la banque pour accorder un financement professionnel.
À savoir que pour obtenir votre prêt professionnel, vous devez également avoir un business plan cohérent et un bilan prévisionnel financier équilibré.
Qui dit création, reprise ou développement d’entreprise dit très souvent prêt professionnel. Afin d’obtenir un tel financement, vous devez convaincre votre banquier qu’il peut avoir confiance en vous et en votre projet.
Procéder par étape permet de rassurer la banque sur plusieurs point cruciaux.
Quel que soit votre projet d’entreprendre, toute demande de prêt professionnel doit passer par le montage d’un dossier de financement. Ce dossier doit comprendre l’ensemble des éléments nécessaires permettant d’assurer à la banque que les fonds engagés seront intégralement remboursés en temps et en heure.
En général, il s’agit d’un business plan qui doit contenir l’ensemble des informations à connaitre (étude de marché, business model, forme juridique…) sur votre projet.
Considéré comme un rendez-vous professionnel important et capital, l’entretien avec votre banque doit être préparé avec le plus grand soin. C’est une occasion de convaincre votre banquier de vous accorder les fonds désirés.
Afin de mettre toutes les chances de votre côté, vous devez vous munir d’éléments visuels, soigner votre apparence physique, mais aussi le ton employé avec votre interlocuteur. Vous devez monter « patte blanche » et prouver à la banque que le risque à prendre est bien minime.
Une fois la constitution du dossier et l’entretien avec le banquier terminés, vous devez obtenir les sommes souhaitées dans les meilleures conditions. Cette phase de négociation est très importante. Vous devez faire jouer la concurrence, mentionner votre souhait de changer de banque ou encore jouer la carte de fidélité.
Le crédit professionnel peut être sollicité pour financer divers projets de création et de développement d’entreprise. De ce fait, les pièces justificatives à fournir varient en fonction des projets, mais aussi des banques. Voici une liste exhaustive des documents les plus demandés.
À savoir que certains établissements bancaires peuvent exiger des garanties au dirigeant. Ces garanties peuvent concerner des biens immobiliers ou des contrats d’épargne.
Comme les conditions d’acception, les critères rédhibitoires varient aussi en fonction des projets et des établissements bancaires.
Le fichage et interdit bancaire : avoir un statut fiché ou interdit bancaire peut être un facteur bloquant.
Taux d’endettement de votre entreprise : cet indicateur doit rester raisonnable. Un taux d’endettement très élevé peut être rédhibitoire.
Votre comportement bancaire personnel : vous devez être solvable avec sans ou très peu de rejet prélèvement.
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