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Crédit immobilier : des signaux encourageants pour les emprunteurs en 2025


  • L'essentiel à retenir dans cet article :

    • Baisse des taux : La BCE réduit son taux directeur, entraînant une baisse des taux immobiliers et facilitant l’accès au crédit.

    • Reprise du marché : Le volume des prêts immobiliers augmente, les ménages reviennent sur le marché, et la demande repart à la hausse.

    • Pouvoir d’achat renforcé : Des mensualités plus abordables et une légère baisse des prix permettent d’acheter plus grand ou mieux situé.

    • Aides élargies : Le prêt à taux zéro est étendu et les frais de notaire restent stables, favorisant l’accession à la propriété.

 

Après une période de forte hausse des taux qui a freiné le marché immobilier, de nouveaux indicateurs laissent entrevoir une reprise. La Banque centrale européenne (BCE) a amorcé une baisse de son taux directeur, entraînant des conséquences positives sur le crédit immobilier et le pouvoir d’achat des ménages. Associée à une légère baisse des prix immobiliers, cette tendance redonne espoir aux futurs acquéreurs. Alors, quels sont les effets concrets de ces évolutions sur le marché du crédit ?

La baisse des taux d’intérêt : un levier pour le marché immobilier

La récente décision de la Banque centrale européenne (BCE) d’abaisser son principal taux directeur de 0,25 point marque un tournant pour le crédit immobilier. En réduisant le coût de refinancement des banques, cette mesure favorise progressivement des conditions d’emprunt plus avantageuses pour les ménages.

Après une période de forte remontée des taux ayant freiné l’accès au crédit, on observe désormais une stabilisation des taux moyens autour de 3,32 % en janvier 2025, selon la Banque de France, un niveau plus compétitif qu’en 2023. Cette tendance incite les établissements bancaires à assouplir leurs conditions d’octroi, ce qui permet à davantage d’emprunteurs de concrétiser leur projet immobilier.

L’impact est significatif sur le budget des ménages, des mensualités plus abordables offrent une capacité d’emprunt plus importante, facilitant ainsi l’achat d’un bien plus grand ou mieux situé. Cette dynamique encourage également la fluidité du marché immobilier, car elle profite tant aux nouveaux acquéreurs qu’aux vendeurs souhaitant céder leur bien dans de meilleures conditions.

Si cette tendance se poursuit, le marché immobilier pourrait retrouver une attractivité renforcée, ouvrant de nouvelles opportunités pour les acheteurs et investisseurs en quête de financements plus accessibles.

Un volume de prêts en hausse et une demande qui repart

Les chiffres sont éloquents : en janvier 2025, le volume des nouveaux crédits immobiliers (hors renégociations) a atteint 9,9 milliards d’euros, selon la Banque de France, marquant un net rebond après une année 2023 marquée par un ralentissement historique. Cette reprise s’explique en grande partie par la baisse des taux d’intérêt, qui redonne de l’attractivité aux financements immobiliers.

Les ménages, autrefois contraints de mettre en pause leur projet d’achat en raison de conditions d’emprunt trop strictes, reviennent progressivement sur le marché. Les demandes de prêts ont même atteint leur plus haut niveau depuis trois ans, selon les courtiers spécialisés comme Solutis, traduisant un véritable retour de la confiance.

Cette reprise est portée par plusieurs facteurs. D’un côté, l’amélioration des conditions d’emprunt encourage les primo-accédants et investisseurs à franchir le pas. De l’autre, la légère correction des prix immobiliers permet d’accéder à des biens plus abordables. En combinant ces éléments, le marché retrouve une dynamique positive, avec des transactions plus fluides et une offre de financement mieux adaptée aux attentes des emprunteurs.

Si cette tendance se maintient, 2025 pourrait marquer un tournant décisif pour l’immobilier, avec une reprise durable de la demande et une stabilisation du marché après plusieurs années d’incertitude.

Vers une nette amélioration du pouvoir d’achat immobilier ?

La combinaison d’une baisse des taux d’intérêt et d’une légère correction des prix immobiliers a un effet direct sur le pouvoir d’achat des ménages. En moyenne, un bien immobilier représente aujourd’hui quatre années de revenus contre cinq en 2023, offrant ainsi des perspectives plus favorables aux acquéreurs.

Cette évolution permet aux acheteurs de gagner en capacité d’emprunt. Concrètement, avec des mensualités plus abordables, ils peuvent soit accéder à des biens plus grands, mieux situés, soit alléger leur effort financier pour un même type de logement. Ce phénomène est particulièrement bénéfique pour les primo-accédants, qui rencontrent traditionnellement plus de difficultés à réunir un apport suffisant et à décrocher un financement.

De plus, la détente du marché favorise une meilleure négociation des prix. Avec une demande qui reprend et des taux plus attractifs, les vendeurs sont plus enclins à ajuster leurs exigences, rendant certaines transactions plus accessibles.

Cet assouplissement global des conditions d’achat contribue donc à relancer la dynamique immobilière et encourage de nouveaux profils d’acquéreurs à concrétiser leur projet dans un contexte plus favorable.

Les dispositifs d’aide : un soutien supplémentaire aux acquéreurs

En plus de la baisse des taux et de l’ajustement des prix, plusieurs mesures gouvernementales viennent renforcer l’accession à la propriété, en particulier pour les primo-accédants.

L’élargissement du prêt à taux zéro (PTZ)

À compter d’avril 2025, le dispositif du prêt à taux zéro (PTZ) bénéficiera d’un assouplissement majeur. Alors qu’il était jusqu’ici réservé aux zones tendues et aux appartements, il sera désormais accessible sur l’ensemble du territoire et concernera aussi les maisons individuelles. Cette extension devrait permettre à un plus grand nombre de ménages de profiter d’un financement sans intérêts, réduisant ainsi le coût global de leur acquisition.

Le maintien des frais de notaire stables pour les primo-accédants

Contrairement à ce qui avait été envisagé, aucune hausse des frais d’acquisition n’est prévue pour les acheteurs d’un premier bien immobilier. Cette stabilité représente un coup de pouce non négligeable, car ces frais représentent une part importante du budget nécessaire pour finaliser un achat.

Grâce à ces dispositifs, l’accession à la propriété devient plus accessible et plus attractive, offrant aux ménages de nouvelles opportunités pour réaliser leur projet immobilier dans un contexte plus favorable.

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À propos de Gueladjo Toure

Responsable Webmarketing - Gueladjo est webmarketer, c'est avant tout un spécialiste des sujets très techniques en rapport avec l'économie, la finance et le crédit.