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Financer un nouveau projet
Dans une note publiée le lundi 26 octobre 2015, la plateforme commune de la Banque de France, de l’autorité des marchés financiers et de l’ACPR, a mis en garde les demandeurs de crédits contre la recrudescence des arnaques au financement sur internet.
Si le web est une véritable révolution pour les prêteurs et les compagnies d’assurances, il l’est également pour les candidats à l’emprunt ou au regroupement de prêts qui disposent de multiples outils facilitant leurs démarches.
Cependant, dans leur recherche de financement le plus avantageux, les emprunteurs doivent se méfier et redoubler de prudence tant le web regorge d’arnaques en tout genre.
C’est en tout cas le message que les organismes de contrôle (Banque de France, l’ACPR, AMF) ont souhaité véhiculer à travers leur plateforme d’information, abe-infoservice.
En fait, ils mettent un accent particulier sur les nombreuses annonces faisant la promotion de crédits à des conditions très avantageuses sur internet (réseaux sociaux, blogs, forums…).
Ces autorités de contrôle estiment que s’il est très facile d’obtenir une proposition de financement sur internet, il est également extrêmement facile de se faire arnaquer par un escroc.
Destinées à veiller à l’application stricte de la législation encadrant le marché financier, les autorités de contrôle expliquent que les offres alléchantes de crédit sont publiées principalement sur les réseaux sociaux ou sur des sites internet usurpant l’identité des établissements bancaires reconnus.
Après une première prise de contact des plus normales en vue de constituer le projet de financement, les fraudeurs demandent l’envoi d’une somme d’argent sous un quelconque motif (accélération du délai de traitement, frais de dossier, frais de déblocage du fonds….).
Selon les autorités de contrôle, la transaction passe souvent via un transfert d’argent international. Bien évidemment, l’emprunteur ne reverra plus jamais son argent ni le fraudeur.
Par ailleurs, il est capital de rappeler que la législation en vigueur interdit à une banque ou un intermédiaire bancaire d’exiger un versement avant l’octroi du financement.
La Banque de France, l’ACPR et l’AMF ciblent particulièrement des offres de financement marginales (rachat de crédit entreparticulier, taux promotionnels, prêt pour FICP…).
En fait, si ces offres sont présentées comme telles, elles n’ont en réalité rien de miraculeux. De ce fait, les législateurs invitent les emprunteurs à respecter certaines règles de prudence.
Avant d’entreprendre un projet de financement (prêt ou regroupement de crédit), il est important de vérifier que la banque ou l’intermédiaire bancaire dispose de l’agrément ORIAS indispensable à l’exercice de son métier.
Pour cela, il suffit de se connecter sur le site de l’ORIAS et de taper le nom du professionnel dans la barre de recherche.
Par ailleurs, il est vivement recommandé de ne pas céder aux demandes insistantes de transfert d’argent international même après le financement du projet.
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