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Selon les récents chiffres publiés par la Banque de France, la part des renégociations et des rachats de prêt immobilier au sein de l’ensemble de la production de financements à l’habitat continue de baisser. Le mois dernier, elle a atteint 14,9 %, soit le plus bas niveau depuis 2014.
Permettant de renégocier les conditions initiales de son crédit immobilier en cours, les opérations de rachat et de renégociation de prêt à l’habitat ne représentent plus que 14,9 % de la production totale de crédits immobiliers accordés en septembre 2018. Soit le plus bas niveau depuis 2014, selon les récents chiffres publiés par la Banque de France. Pour rappel, en janvier 2017, la part de ces opérations de banque pesait pour plus de 60 % dans la production mensuelle de nouveaux crédits
Ce frémissement de la proportion des rachats de créance peut être expliqué par plusieurs facteurs. D’abord, la grande partie des contrats en cours pouvant faire l’objet d’un rachat de crédit avec à la clé un gain substantiel l’ont déjà été.
Ensuite, l’intérêt financier pour les ménages ayant souscrit leur emprunt ces deux dernières années, où les coûts du crédit ont atteint des records historiques, est très faible. Enfin, la perspective de normalisation de la politique monétaire « non-conventionnelle » de la Banque Centrale Européenne (BCE) n’incite plus les banques à proposer des offres de financement particulièrement attractives avec des taux défiant toute concurrence.
Par ailleurs, le rachat de crédit immobilier peut retrouver des couleurs dans les semaines et mois à venir. En fait, depuis quelques semaines, de nombreuses banques et leurs partenaires constatent une légère hausse des demandes de rachat ou de renégociation de prêt à l’habitat. A savoir que les motivations d’une telle opération peuvent être autres que financières.
Selon les statistiques publiées par la Banque de France portant sur le mois de septembre 2018, le taux d’intérêt moyen des prêts à l’habitat accordés aux particuliers a encore reculé pour atteindre 1,51 %, contre 1,53 % un mois plus tôt.
Avec cette nouvelle baisse, force est de constater que la période reste toujours opportune aux opérations de rachat de crédit immobilier. Cependant, l’obtention d’un gain substantiel à l’issue de cette opération de banque repose toujours sur une règle intangible. Le taux proposé doit être inférieur au moins de 0,75 point de base par rapport au taux initial. Ainsi, en vue de la baisse continue des barèmes depuis quelques mois, de nombreux emprunteurs peuvent satisfaire cette condition.
Comme le rachat de crédit immobilier engendre divers frais tels que les frais de pénalité de remboursement anticipé, les frais de mainlevée ou encore de nouveaux frais de garantie, le capital restant dû doit être conséquent, au moins 75 000 euros. L’emprunteur doit aussi être dans le premier tiers du remboursement de son prêt à l’habitat. Il faut savoir que la grande majorité des intérêts sont payés pendant cette période.
Par ailleurs, le rachat de prêt à l’habitat s’accompagne toujours d’une résiliation des contrats annexes, notamment le contrat d’assurance emprunteur. Ainsi, il peut être opportun de profiter d’un rachat de crédit pour réadapter les garanties de son assurance emprunteur à son profil emprunteur à l’instant T.
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