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Le taux d’usure de crédit immobilier remonte à 3,57 % au 1er janvier 2023


Taux d'usure en hausse au T1 2023

Comme à l’occasion de chaque trimestre, la Banque de France renouvelle les différents taux d’usure. Pour commencer la nouvelle année, les seuils sont relevés sans grande surprise. Une bouffée d’air pour la production de crédit immobilier et de rachat de crédit hypothécaire. Mais cet assouplissement va-t-il durer pour autant ? Sera-t-il difficile d’avoir un accord de financement par la suite ? Élément de réponse.

Une hausse du taux d’usure de + 0,52 point de base par rapport au dernier trimestre de 2022

Les nouvelles demandes de crédit immobilier sur 20 ans et plus pourront se voir proposer des offres de prêt avec un TAEG maximum, assurance prêt et frais bancaires compris, de 3,57 % durant le 1er trimestre de 2023. En effet, grâce à la relève des barèmes de l’usure, les établissements bancaires se voient offrir plus de marges de manœuvre par rapport à ces derniers mois.

En l’occurrence, au cours du dernier trimestre de 2022, qui va bientôt se clore, le taux d’usure était fixé à 3,05 %. Le nouveau taux, publié dans le journal officiel, a par conséquent augmenté de + 0,52 point de base.

Voici dans le détail les nouveaux seuils de l’usure du 1er janvier au 31 mars 2023 pour les crédits immobiliers :

  • 3,41 % pour une durée inférieure à 10 ans (3,03 % en T4 de 2022) ;
  • 3,53 % pour une durée comprise entre 10 et 20 ans (3,03 % en T4 de 2022) ;
  • 3,57 % sur 20 ans et plus ;
  • 3,35 % pour les prêts à taux variable ;
  • 3,76 % pour les prêts relais.

Le calcul se base sur le TAEG moyen pratiqué au cours des 3 derniers mois qui est ensuite majoré d’un tiers.

Un crédit immobilier plus facile à emprunter au T1 de 2023 ?

C’est la question qui brûle sur toutes les lèvres, alors que beaucoup de dossiers ont été ajournés en cette fin d’année dans l’optique d’être financés durant les premiers mois de 2023. La hausse des taux d’usure est-elle suffisante pour redonner assez d’air aux établissements bancaires et aux emprunteurs ? Oui et non.

Durant les premières semaines, il est clair qu’une partie des foyers va enfin pouvoir bénéficier d’une offre de financement avec un TAEG sous l’usure. Des demandes de prêt immobilier et de regroupement de crédits pourront donc aboutir plus aisément à un déblocage des fonds. La relève de l’usure va, de plus, contribuer à faire passer des dossiers ajournés dont les TAEG étaient usuraires au T4 de 2022.

Toutefois, d’après les prévisions des professionnels du secteur, cette accalmie pourrait être de courte durée. La marge offerte par le barème de l’usure, actualisé par la Banque de France, n’est à priori pas suffisante pour conserver un écart significatif avec les taux nominaux proposés par les banques.

Ces derniers augmentent d’ailleurs rapidement. Pour preuve, l’OAT 10 ans, qui sert d’indice de référence pour fixer les taux proposés aux particuliers, a franchi les 3 % depuis ce début de semaine. En ajoutant le taux d’assurance par tête et les frais de garantie, une offre de prêt peut d’ores et déjà être supérieure au taux d’usure du T1 de 2023.

Par conséquent, il n’est pas impossible que les taux des banques rattrapent très vite les taux d’usure d’ici quelques semaines. Une situation de blocage, similaire à ce même "effet ciseaux" que subit l’activité du crédit immobilier depuis quelque temps, pourrait ainsi se reproduire pour les 3 premiers mois de la nouvelle année. Néanmoins, une sensible amélioration des conditions d’emprunt devrait être constatée à partir du second trimestre de 2023.

Demande de crédit immobilier refusée à cause de l’usure : que faire ?

Le taux nominal, inséré dans une offre de prêt, est directement lié à la situation financière et personnelle de l’emprunteur. Pour négocier un taux canon sous les seuils de l’usure, il est important de soigner son profil et montrer une bonne solvabilité. Le taux d’endettement est, pour cela, un indicateur élémentaire. Il permet de calculer la part des charges totales d’un foyer sur ses revenus. En général, il est conseillé à ce qu’il soit inférieur à 35 %.

Pour le diminuer, avant de faire votre demande de crédit immobilier, il faut envisager de regrouper ses crédits chez une seule banque, d’augmenter la durée de remboursement et, in fine, de réduire les mensualités. Il s’agit d’un montage financier réalisable avec un rachat de crédits, qu’il est possible d’obtenir à l’aide de Solutis.

L’opération va contribuer à équilibrer correctement les comptes et à valoriser la qualité du profil emprunteur. Les chances de décrocher un TAEG de prêt immobilier faible, et surtout sous l’usure, seront meilleures une fois cette opération finalisée avec un expert de nos équipes. Une simple demande de rachat de prêts sur notre formulaire en ligne, gratuit et sans engagement, permet d’être recontacté par un collaborateur Solutis dans la journée.

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À propos de Mathieu Dubuffet

Grâce à son parcours bancaire, Mathieu maîtrise la thématique de la finance. La précision et la rigueur factuelle sont au cœur de ses rédactions.