Diminuer mes mensualités
Financer un nouveau projet
Depuis le début de l’année, le même scénario se répète. Les taux d’intérêt immobiliers sont toujours orientés à la baisse. En ce mois de juillet, la moyenne a franchi un nouveau plancher, mais les taux records sont réservés à un profil emprunteur bien déterminé. Qui sont ces emprunteurs ?
Selon les dernières publications de l’Observatoire Crédit Logement/CSA, le taux d’intérêt moyen des prêts à l’habitat, toutes durées confondues et hors assurance, est descendu à 1,62 % en ce mois de juillet, soit 3,5 fois moins importants qu’au début des années 2000.
Comme les autres mois, les raisons de cette énième baisse restent les mêmes : la concurrence entre les banques, la politique monétaire de la Banque centrale Européenne, le niveau historique des taux d’emprunt d’Etat (OAT 10 ans).
Cependant, les statistiques de ce mois de juillet le confirment : le contexte est plus que jamais favorable à la réalisation de tous les projets de crédits immobiliers : acquisition, travaux, renégociation ou encore rachat. Toutefois, il faut mettre toutes les chances de son côté pour prétendre aux barèmes records affichés par les banques et les intermédiaires bancaires.
Avec des baisses successives enregistrées depuis le début de l’année, le pouvoir d’achat immobilier des acquéreurs a nettement été amélioré. De ce fait, l’effet levier du financement à l’habitat est optimisé pour tous ceux qui souhaitent devenir propriétaire ou faire un rachat de crédit immobilier.
Désormais, les Français peuvent soit s’endetter plus pour acheter plus grands, soit à mensualité équivalente ou égale, baisser considérablement le coût de leur crédit. Les conditions sont tellement attractives qu’il est possible de s’endetter sous les 1 % et pas uniquement sur les courtes durées.
En ce mois de juillet, les intermédiaires bancaires sont en mesure de décrocher un taux à moins de 1 % sur une durée de remboursement de 20 ans. Cependant, ce niveau inédit est réservé à une clientèle particulière : les profils « haut de gamme ».
Alors qu’en moyenne, les Français empruntent actuellement à 1,62 %, ces profils « VIP » ou « premium » bénéficient de décotes liées à leurs revenus leur permettant d’emprunter à des taux inférieurs à 1 % sur 20 ans. Ce sont essentiellement des couples avec des revenus supérieurs à 5 000 euros par mois à deux et disposant au moins 10 % d’apport personnel.
Certes, les barèmes moyens sont historiquement attractifs, certes la concurrence entre les banques fait rage, mais force est de constater que la crise financière et économique de 2007 a mis les établissements bancaires devant une réalité. Le crédit attractif pour les profils emprunteur est fini.
Grâce aux recommandations des instances internationales, notamment le comité de Bâle, la plupart des banques notent leur client en fonction de l’importance de son épargne, de son comportement bancaire, mais surtout de ses revenus.
Dans ce contexte où l’octroi de crédit et son taux d’intérêt sont en fonction de la qualité de cette notation, les barèmes proposés aux emprunteurs peuvent fortement varier d’un client à un autre.
La principale raison de cette variation des barèmes est logique et assez simple à comprendre. En fait, malgré l’attractivité des conditions de refinancement des établissements prêteurs, lorsqu’une banque accorde un financement, elle doit disposer forcément disposer de fonds (épargnes des clients, emprunts interbancaires) qu’elle doit mobiliser, c’est ce qu’on appelle la quote part.
Selon le scoring client, la quote part mobilisée est différente. Ainsi, un meilleur profil nécessite moins de fonds propres qu’un profil moins bien noté. Dans cette configuration, un profil emprunteur « haut de gamme » ayant des revenus et un apport importants peut aussi facilement obtenir une offre intéressante qu’un client modeste.
Les meilleurs profils bénéficient toujours des taux historiquement bas
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