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L’Assemblée nationale a récemment voté des amendements clés concernant le Prêt à taux zéro (PTZ) pour 2026, avec pour principaux objectifs de rehausser les plafonds et d’élargir l’accès aux acquéreurs successifs en Bail Réel Solidaire (BRS). Ces mesures promettent de redessiner les conditions d’éligibilité au dispositif. Mais qui en profitera vraiment ? Voici nos éléments de réponse.
L’Assemblée nationale a récemment adopté des amendements majeurs concernant le Prêt à taux zéro pour l’année 2026, visant à actualiser les plafonds et à étendre l’accès aux acquéreurs successifs en Bail Réel Solidaire (BRS). Ces changements visent à mieux adapter le dispositif à la réalité du marché immobilier et à soutenir davantage de ménages dans leur projet d’accession à la propriété.
En première lecture du projet de loi de finances 2026, deux amendements ont été validés. Le premier relève les bases de calcul des plafonds d’opération, augmentant ainsi le montant minimum de 79 000 euros à 99 000 euros et le plafond maximal de 156 000 euros à 195 000 euros.
Cette révision reflète la forte hausse des prix des logements neufs, qui ont progressé de près de 33 % entre fin 2014 et mi-2025. Le second amendement ouvre le bénéfice du PTZ aux acquéreurs successifs d’un logement en bail réel solidaire, contournant ainsi une difficulté qui bloquait la revente dans ce cadre.
Ces mesures, adoptées le 27 octobre 2025, seront applicables aux offres de prêt immobilier émises à partir du 1er janvier 2026, une fois le processus législatif finalisé. Le PTZ avait déjà été élargi en avril dernier à l’ensemble du territoire ainsi qu’aux maisons individuelles neuves.
L’objectif affiché des députés est clair : relancer l’accès à la propriété, en particulier pour les primo-accédants et les ménages modestes face à une crise du logement sans précédent.
Si la loi de finances est maintenue dans sa forme actuelle, les bénéficiaires du Prêt à taux zéro (PTZ) en 2026 resteront majoritairement les mêmes qu’auparavant : principalement les primo-accédants qui achètent une résidence principale, que ce soit dans le neuf, dans l’ancien avec travaux ou dans certains logements sociaux vendus à leurs occupants.
Les ménages issus de catégories modestes continueront également à bénéficier de cette aide, sous réserve de respecter les plafonds de ressources en vigueur, qui varient selon la localisation du logement et la composition du foyer.
Une nouveauté notable concerne l’élargissement du dispositif aux acquéreurs successifs en Bail Réel Solidaire (BRS). Ces deuxièmes acheteurs, eux aussi primo-accédants dans ce cadre, pourront désormais solliciter un PTZ afin de fluidifier la revente dans ce type de logement, rendant la démarche plus accessible et plus flexible.
Il est important de préciser que les chiffres de 99 000 € et 195 000 € mentionnés ne désignent pas directement le montant du PTZ, mais bien la nouvelle fourchette légale qui encadrera les plafonds d’opération pour le calcul des aides à partir du 1er janvier 2026, si la réforme est définitivement adoptée.
Les signaux semblent bons, alors que plus de 45 000 PTZ ont déjà été accordés en 2025, cette tendance devrait continuer à s’accroître avec la mise en œuvre des nouvelles règles.
Le contexte actuel, avec un taux de propriétaire en baisse (57%) et un sentiment de déclassement chez les jeunes, motive les politiques à faire du PTZ une véritable priorité pour favoriser l’accession à la propriété.
Jusqu’ici, seul le premier acquéreur d’un logement en BRS pouvait bénéficier du PTZ, car dès lors que le logement avait été occupé, il était considéré comme ancien, ce qui excluait les acquéreurs successifs de ce dispositif d’aide.
Toutefois, dans le cadre du projet de loi de finances 2026, un amendement adopté à l’Assemblée nationale vise à ouvrir le PTZ aux acquéreurs successifs primo-accédants sous BRS. Cette mesure, encore soumise à validation définitive, cherche à fluidifier la revente dans le cadre du BRS, en permettant à un plus grand nombre de ménages modestes de profiter de ce coup de pouce financier.
Ainsi, si cette réforme est définitivement adoptée, pourront bénéficier du PTZ en BRS :
Ainsi, le PTZ sous BRS vise à soutenir davantage de ménages dans leur projet immobilier, en particulier dans les zones où le coût du foncier est élevé, avec une aide renforcée pour la primo-accession et désormais, potentiellement, pour les reventes.