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Aujourd’hui, plus personne n’est étonné sur la possibilité de payer son panier d’achat en 3 ou 4 fois ou être débité quelques jours après. Le paiement différé compte de nouveaux adhérents chaque jour, et de plus en plus d’acteurs misent sur cette alternative : fintech, commerçant et maintenant les banques. Toutefois, attention aux effets pervers du paiement différé. On fait le point.
Si cette offre de paiement connaît un tel essor, c’est qu’elle a su répondre à un besoin des consommateurs : permettre à ces derniers d’effectuer des achats plus ou moins importants à un moment donné et de se préoccuper du remboursement plus tard ou en encore de l’étaler sur plusieurs échéances. Grâce au paiement différé, il n’est plus question d’économiser pendant plusieurs mois pour remplacer sa machine à laver ou encore de se priver dans sa vie quotidienne.
Selon les dernières prévisions, plus d’un Français sur deux a déjà eu recours à un paiement en plusieurs fois. Le concept associé « Buy me, Pay later » ou « achetez maintenant, payez plus tard », fait des heureux des deux côtés, que ce soient les consommateurs ou encore les commerçants. En effet, du côté acheteurs, cela permet à ces derniers de réaliser des achats importants, sans avoir s’acquitter du montant total immédiatement. Un vrai soulagement budgétaire, du moins à court terme. Concernant les entreprises commerciales, il y a une simplification de la méthode de paiement qui entraîne, généralement, une hausse des ventes et donc un chiffre d’affaires fructueux.
Au départ, seulement quelques acteurs de la fintech misaient sur le développement et la réussite de ce procédé. Ainsi, plusieurs start-ups ont vu le jour pour proposer aux commerçants de prendre une partie du risque financier pour permettre le remboursement à retardement. Mais, afin de ne pas être hors course, plusieurs acteurs bancaires commencent eux aussi à proposer des produits similaires.
Des services semblables à ceux existants apparaissent sur le marché du paiement différé. Certaines banques négocient avec les enseignes et les commerçants afin de permettre à ses clients de bénéficier des avantages de ce concept. Actuellement, il est possible, selon l’organisme, de payer en 2, 3 et 4 fois ou encore de rembourser 15, 30 ou 45 jours après l’achat.
Si le paiement différé possède des arguments parvenant à convaincre de plus en plus de Français à avoir recours à cette méthode de paiement, il pourrait bien être « l’arbre qui cache la forêt ». Le service proposé par certains acteurs bancaires ou de la grande distribution joue sur un manque de transparence. Du fait d’un manque de connaissances concernant le paiement différé, certains vendeurs procèdent à des ventes malhonnêtes et pouvant se révéler peu profitable pour le consommateur.
Tout d’abord, ce type d’opération est identifié tel un mini crédit, donc un crédit à consommation, qui doit être remboursé dans les 90 jours suivant sa souscription. Généralement, le coût de l’opération est plus cher car elle comporte des frais de service et des taux d’intérêt élevés.
De plus, il peut rapidement devenir une méthode de paiement dangereuse pour les personnes qui n’ont pas une gestion consciencieuse de leur argent. Concrètement, en différant les paiements et donc par conséquent les sorties d’argent, il faut faire attention à ne pas les cumuler sur une période relativement courte. En effet, cela peut être onéreux et difficile d’honorer l’ensemble des échéances. Avoir pleinement conscience de son budget, donc de ses charges et de ses entrées d’argent, peut éviter toute situation qui pourrait s’envenimer.
À savoir : si un prélèvement se relève impossible, dû à un manque de liquidités sur le compte bancaire, des frais supplémentaires, comme des agios et des commissions d’intervention, peuvent être facturés.
Également, la facilité d’accès et d’utilisation de ce mini-crédit instantané et le manque de vérification des finances du consommateur peuvent aboutir à une accumulation des échéances, des sommes dues et provoquer un malendettement, voire un surendettement. Pour éviter toute situation financière hors de contrôle, il reste possible d’envisager un rachat de ses crédits. En effet, en regroupant l’ensemble de ses encours, le souscripteur ne détient plus qu’une seule mensualité moins importante, ainsi qu’un taux d’endettement plus faible.
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