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Malgré une hausse des prix observée, la dynamique suivie par le marché de l’immobilier n’a pas faiblit en 2018.
Les professionnels de l’immobilier se veulent rassurants : non l’immobilier ne se porte pas mal ! Selon les notaires, le bilan de 2018 se veut même encourageant.
En effet, à y regarder de plus près, le nombre de vente des logements a progressé entre 2017 et 2018. Certes, avec 2000 logements vendus en plus, cette progression est faible et porte le nombre de transactions à 970 000 unités.
Toutefois, la progression est au ralenti puisque la progression n’évolue pas de la même manière que les années précédentes. Pour rappel, cette évolution positive était de 6 % en 2016 et 13 % et 2017. Pour 2018, les records établis les précédentes années sont donc dépassés mais la croissance du marché est au ralenti. Cette situation n’étonne pas vraiment les professionnels du marché pour qui ce « ralentissement » n’a rien de surprenant.
Si les taux bas des crédits immobiliers favorisent l’acquisition, ils ne suffisent plus à contenir la hausse des prix des biens. Pour rappel, la moyenne des taux s’est fixée, en janvier dernier, à 1,45 % pour toutes les durées d’emprunt confondues. Ces taux bas stimulent donc les Français à s’intéresser à l’investissement immobilier et, en particulier, à l’accession à la propriété. Cependant ces taux bas sont une réalité pour une partie des emprunteurs.
En effet, seuls les meilleurs profils emprunteurs peuvent en profiter. Ceux sont généralement les ménages ayant des revenus importants qui peuvent se permettre d’augmenter leur mensualité afin d’envisager un emprunt cours donc synonyme d’un taux bas.
Pour autant, cela ne signifie pas que les ménages les plus modestes sont écartés de l’accès au crédit. Car si les conditions d’octroi ont pu se durcir, les prêts à l’habitat restent un produit de fidélité pour les établissements bancaires.
Par contre, à l’horizon 2020, les professionnels se montrent plus pessimistes car le ralentissement devrait se poursuivre. Les records de transactions immobilières seront-ils toujours en passe d’être battus ? Seul les mois prochains pourront dessiner cette tendance. Mais en ce qui concerne les taux d’intérêt des financements immobiliers, les récentes décisions de la Banque centrale européenne ne devraient pas endiguer la dynamique des taux.
Pour une bonne moitié de l’année, les Français peuvent s’assurer d’obtenir des conditions attractives. En revanche, étant donné que les prix du marché, eux, ne reculent pas, il peut être nécessaire de pas trainer dans sa recherche du bien idéal.
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