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Avec 1,20 % de moyenne, les taux d’intérêt des crédits immobiliers viennent d’atteindre un nouveau plancher record.
Est-il encore nécessaire de se poser la question de savoir si la période est propice à l’acquisition immobilière ? La réponse est oui surtout si cet achat est financé à l’aide d’un crédit immobilier. En effet, au cas où l’information ne serait pas parvenue à toutes les oreilles, il est bon de rappeler que les taux d’emprunt immobilier connaissent actuellement une baisse exceptionnelle.
En ce début de mois d’août, au cœur de l’été, la baisse des taux ne semble pas avoir pris de congés. Pour preuve, selon les études de l’Observatoire Crédit-Logement, la moyenne des taux a encore reculé pour atteindre un nouveau plancher record de 1,20 %. Il s’agit là d’un nouveau record comparé aux données récoltées durant le mois dernier avec une moyenne qui s’établissait alors à 1,25 %. Au final, cette différence de 5 points de base rappelle que les conditions de financement sont extrêmement attractives.
A y regarder de plus près, les Français peuvent profiter de taux dont les niveaux feront pâlir de jalousie les emprunteurs dont le contrat est antérieur à l’automne 2016. Ainsi, toutes les durées d’emprunt sont concernées par ce phénomène de taux bas. Pour un emprunt d’une durée de 240 mois, c’est-à-dire 20 ans, la moyenne s’établit à 1,14 %.
Au risque de se répéter, il s’agit bel et bien d’une moyenne jamais observée auparavant. Il en est de même pour les prêts qualifiés de longue durée comme par exemple les emprunts sur 25 ans. Ici, leur moyenne planche à 1,37 %. Un tel bas niveau pour une telle durée était encore de l’ordre de l’inimaginable il y a plusieurs années. Enfin, les taux bas se traduisent par des conditions défiant toute concurrence, à l’image des taux pratiqués pour les prêts à l’habitat de 15 ans. Avec 0,96 % de taux fixe moyen, ces financements s’offrent le luxe de passer sous la barre symbolique des 1 %.
Bien entendu, ces moyennes calculées pour les financements immobiliers ne prennent pas en comte l’assurance-emprunteur. Cette dernière est indexée sur le capital. Avec le phénomène de taux bas, les Français voient donc la part des intérêts reculer, mais dans le même temps, la proportion consacrée à l’assurance de prêt ne faiblit pas. Cela peut notamment s’accentuer si les emprunteurs ont profité des taux bas pour augmenter le capital emprunté sans nécessairement creuser leur endettement.
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