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Malgré des taux d’emprunt attractifs, la hausse des prix entame le pouvoir d’achat immobilier, notamment chez les primo-accédants.
Les dernières semaines de l’année s’annoncent déterminantes en matière d’immobilier. D’une part le marché immobilier se porte bien. D’autre part, l’évolution des taux d’emprunts en 2018 reste inconnue. Cependant selon certains observateurs, les orientations annoncées par la Banque centrale européenne devraient avoir comme corollaire une augmentation de la hausse des taux de prêt immobilier. La fin d’année 2017 et l’entame de 2018 vont donc être décisives. Mais les investisseurs immobiliers ou les candidats à la propriété vont se heurtent à un autre phénomène : l’augmentation des prix du marché.
En effet, au regard des dernières statistiques, les prix de l’ancien ont grimpé de 3,9 % au cours du troisième trimestre. Ce phénomène de hausse de prix touche l’ensemble du territoire hexagonal. Mais il est plus significatif en Île-de-France avec +4,8 % contre +3,6 % dans les autres zones du pays. Les spécialistes du marché s’accordent pour dire que ce sont les appartements qui sont la locomotive de cette hausse significative.
Si durant l’année 2016, les taux bas ont pu contrebalancer l’augmentation des prix des biens anciens, la progression du marché est telle que dorénavant le pouvoir d’achat immobilier des Français est lui-même impacté.
Les primo-accédants sont particulièrement touchés, puisqu’à défaut d’avoir un apport conséquent, la surface d’achat envisagée devra être revue à la baisse. En Province cela se traduit par quelques mètres carrés en moins voire une pièce en moins à Paris. Malgré cette hausse du marché de la pierre, l’immobilier ancien continue sur sa dynamique. Cette dernière se confirme avec le volume record de biens vendus au cours des 12 derniers mois : 952 000 transactions (contre 825 000 en 2016 sur la même période).