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Dans une logique de soutien au marché de la pierre, les établissements bancaires acceptent désormais plus facilement les crédits immobiliers sans apport personnel.
Par définition, l’apport personnel est l’argent qu’un ménage investit dans son projet immobilier en complément du crédit. Le futur emprunteur doit, ainsi, disposer cette somme en propre pour financer une partie de son projet d’acquisition immobilière.
Le législateur ne fixe aucune somme minimale ou maximale concernant ce fond personnel. Cependant, si en théorie, le ménage peut apporter jusqu’à 99 % de la somme empruntée, en pratique, les prêteurs demandent, voire exigent, qu’au moins 10 % de l’opération soit financée par l’apport personnel.
Cette somme qui peut provenir de plusieurs sources (plan d’épargne, héritage, donation…) est particulièrement appréciée des banques. En fait, plus l’apport personnel est important, moins le profil du ménage sera considéré comme moins risqué et meilleures seront les conditions d’octroi du crédit immobilier.
Cependant, la concurrence interbancaire de plus en plus forte et la volonté des banques de maintenir le dynamisme du marché immobilier, le nombre de prêts immobiliers accordés sans apport personnel est passé de 7 % en 2014 à plus de 15 % en 2018. Cela rend l’acquisition d’un bien immobilier accessible à beaucoup plus de ménages.
Selon le dernier baromètre de l’Observatoire Crédit Logement/ CSA, les barèmes moyens des crédits immobiliers accordés aux particuliers par les banques se sont établis à 1,43 %. Le baromètre affirme que ce niveau reste pratiquement inchangé depuis 6 mois.
Cependant, si les taux d’intérêt moyens de crédit immobilier restent stables depuis plusieurs mois, il faut savoir que pour les très courtes durées d’emprunt, les banques accordent des décotes exceptionnelles. A ce jour, certains réseaux bancaires proposent des prêts immobiliers sur 7 ans au taux inédit de 0,46 %. Un niveau qui dépasse de quelques points de base le précédent plancher atteint fin 2016 sur cette même durée (0,50 % à l’époque).
Les emprunteurs qui peuvent profiter de ces conditions attractives sont ceux disposant d’apport personnel très élevé et empruntant ainsi sur des courtes durées. A savoir, toutefois, que les barèmes oscillent entre 0,80 % et 1 % sur cette durée de remboursement pour ceux qui ne parviennent pas à obtenir les meilleures offres.
Pour les autres durées de remboursement, les différents baromètres montrent que la baisse se poursuit. Sur les 20 ans, il est toujours possible de dénicher un taux intéressant de 1,50 % et même 1,20 % pour les profils « haut-de-gamme ». Sur 25 ans, la moyenne se situe entre 1,4 % et 1,85 % en fonction des profils emprunteurs.
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