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Si les écarts d’évolution des loyers sont contrastés selon le lieu d’habitation, la moyenne reste inférieure à l’inflation en 2018. Une bonne nouvelle pour le budget des locataires.
Le marché immobilier locatif retrouve une légère vigueur qu’il avait perdue en 2017 d’après la dernière étude publiée par l’Observatoire Clameur (Connaître les loyers et analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux). En effet, avec 30,2% en 2018, le taux de mobilité résidentielle, qui récence la proportion de locataires à changer de logement au cours d’une année, est remonté au-dessus de la moyenne de 28,7%, calculée entre 1998 et 2018. Un regain qui témoigne d’un dynamisme retrouvé même si le marché du locatif ne parvient pas à atteindre l’un de ses plus hauts niveaux de 2015.
Maintenant, si le marché a évolué dans le bon sens, la variation globale des loyers de +1,4% en 2018 sur l’ensemble du territoire se situe malgré tout sous la barre de l’inflation ressentie dans le pays. En effet, l’Insee a estimé que la variation des prix pour les biens et services s’est accrue de 1,8% l’année passée. Avec des loyers qui augmentent dans une propension mesurée, les locataires gagnent donc en théorie du pouvoir d’achat puisque les revenus augmentent généralement plus vite que l’inflation.
Cependant, toutes les locataires ne subissent pas de la même manière l’évolution des loyers. Dans certaines zones tendues où la demande est très élevée et l’offre insuffisante, les loyers peuvent augmenter bien plus et dépasser l’inflation. Sans surprise, la capitale affiche une progression de +2,5% tout comme la ville de Bordeaux avec +2,2%. Mais c’est Villeurbanne avec +6,1% et Grenoble avec +3,7% qui décrochent les plus importants accroissements en 2018, même si Paris et Bordeaux reste les lieux où les loyers au mètre carré sont le plus onéreux avec réciproquement 26,2 et 13,6 euros le m². Une tendance aussi visible pour les foyers qui veulent acheter un bien immobilier dans ces zones particulièrement populaires où les prix ont nettement augmenté en 2018.
L’Observatoire fait remarquer que les investissements en direction des biens locatifs sont insuffisants. D’autant que la vétusté générale des logements anciens en France est préoccupante et qu’elle nécessite des travaux de rénovation en profondeur. Le dispositif Denormandie a d’ailleurs été créé dans ce sens au le 1er janvier 2019 afin d’inciter les propriétaires à moderniser le parc locatif dans des zones déterminées. Le tout réclame d’effectuer des travaux dont le montant s’élève au minimum à 25% du prix de la transaction totale pour acquérir le bien ancien.
Enfin, un décret voté le 26 mars 2019 précise les ouvrages éligibles au dispositif tels que l’isolation de la toiture ou des murs donnant sur l’extérieur par exemple. L’une des finalités est d’améliorer la performance énergétique afin de réduire les charges pesant sur les locataires, tout en assurant une restauration pour pérenniser le bien. En retour, les propriétaires bénéficient d’un rabotage fiscal attribué en fonction de la durée de la période locative, fixée en amont, soit entre 12 et 21% de réduction.