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La part d’acheteurs prêts à négocier le prix d’un bien immobilier est en recul. Les négociations sont entamées seulement si le prix parait excessif.
Les taux bas des emprunts immobiliers stimulent fortement le marché de la pierre. Avec 1,20 % de taux moyen en juillet dernier, toutes les conditions sont réunies pour réaliser de belles opérations immobilières sans nécessairement régler des intérêts exorbitants. Face à un marché immobilier qui rencontre une belle dynamique, les acheteurs ne font pas la fine bouche sur les conditions d’achat au risque de voir la vente se conclure avec un autre ménage.
Car avec un pouvoir d’achat immobilier en hausse depuis 10 ans, plus précisément +36 %, les Français ont la possibilité d’acquérir un bien qui correspond autant que possible à leurs critères d’achat. Sur un secteur donné et recherché par le plus grand nombre, par exemple à la campagne mais près de tous les services, les biens ne restent pas longtemps en vente. Avec cette concurrence accrue, il n’est toujours évident d’entamer des négociations par crainte de faire « chou blanc ».
En conséquence, les Français hésitent de plus en plus à négocier le prix de vente. Ainsi, un Français sur deux confie qu’il entreprendra des négociations seulement si le prix proposé est bien supérieur à la réalité du marché. Sous-entendu, un bien immobilier dont le prix correspond au marché en vigueur ne verra pas son montant négocié. Ce genre de bien aura donc tendance à trouver preneur plus facilement. Pour les vendeurs, le juste prix promet une vente rapide tandis que pour les acheteurs cela implique de se décider rapidement. Mais attention, en matière d’immobilier, la précipitation n’est pas raison.
Selon le baromètre de la négociation immobilière, les acheteurs qui ont d’emblée le souhait de négocier voient leur nombre se réduire. Ainsi, ils ne sont plus que 40 % à discuter quel que soit le prix alors qu’ils étaient 50 % en 2015.
Toutefois, la négociation immobilière reste effective quand les conditions du marché local le permettent. Ainsi, actuellement, les Français peuvent espérer obtenir un rabais de 4 % sur le prix de vente initial, en moyenne. A noter que les maisons se négocient mieux que les appartements (4,1 % contre 3,9 % en moyenne). La tendance est donc bel et bien à l’achat immobilier. Les ménages en capacité d’acquérir aurait tort de s’en priver surtout avec des conditions de crédit immobilier favorables.
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