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Financer un nouveau projet
Face à un taux de défaut en progression, une association de consommateurs réclament un véritable cadre juridique pour limiter les excès et rassurer les investisseurs particuliers.
Basé sur le principe de la cagnotte, le financement participatif permet à de nombreux porteurs de projets de trouver une nouvelle source de financement afin d’atteindre leurs ambitions.
Au fil des ans, ou plutôt des mois car tout va très vite dans l’univers du digital, le financement participatif s’est rapidement ouvert à l’univers de la finance. En effet, le crowfunding immobilier a vu le jour. Avec ce type de projet, il s’agit pour un internaute de prêter de l’argent à un promoteur immobilier. Pour ce dernier, les fonds récoltés grâce au crowdfunding vont permettre de montrer aux investisseurs traditionnels (banques, etc.) que le projet est pris au sérieux. De plus, dans le cas d’un emprunt pour un investissement immobilier, la somme récoltée pourra servir d’apport.
S’agissant d’une forme de prêt, les spécialistes ont dénomment cette pratique le crowdlending. Le particulier propose de prêter un certain capital avec en contrepartie le versement d’intérêts.
Les plates-formes de ce type ont donc fleuri sur la Toile. Mais face à la multitude des offres disponibles, tous les projets n’ont pu aboutir. Sans régulation de prime abord, certains promoteurs n’ont pu honorer leurs dettes vis-à-vis des prêteurs particuliers.
Les associations de consommateurs s’inquiètent de certaines dérives. L’UFC, pour ne pas la nommer, demande ainsi à ce qu’un véritable cadre soit établi afin de régulariser l’activité. En effet, elle estime que le nombre de projets ayant fait défaut est en train d’augmenter. Selon l’association, le taux de défaut aurait progressé de 120 % le début de l’année 2017.
Le crowfunding immobilier est donc pointé du doigt à l’heure où l’une des principales du genre a dû mettre la clé sous la porte.
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