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Après plusieurs mois de baisse et de stabilité, les taux d’intérêts des crédits immobiliers accordés aux particuliers sont repartis à la hausse à la fin de l’été. En moyenne, ils se sont établis à 1,58 % le mois dernier, contre 1,55 % en juillet.
Selon les chiffres révélés par l’Observatoire Crédit Logement/CSA, le coût du financement immobilier est reparti à la hausse à la fin de l’été. Cette hausse concerne désormais tous les types d’emprunteurs et toutes les durées de remboursement. Le taux d’intérêt moyen s’établit désormais à 1,58 % alors qu’il n’était encore à 1,55 % en juillet.
Dans les détails, le taux moyen a augmenté de 4 points de base entre juillet et août 2017, à 1,43 % pour les prêts à 15 ans. Sur les durées de remboursement de 20 ans et de 25 ans, prisées par les primo-accédants, les barèmes ont augmenté de respectivement 2 et 3 points de base pour atteindre 1,62 % et 1,90 % en moyenne.
A savoir que cette hausse des taux intervient après plusieurs mois d’accalmie et de stabilité. Pour rappel, les barèmes avaient augmenté de 20 points de base au cours du premier trimestre de l’année avant de se stabiliser entre avril et juillet. De ce fait, la remontée du barème moyen s’établit à seulement 10 points de base sur un an.
Malgré, cette légère hausse, le coût du financement à l’habitat reste toutefois à un niveau particulièrement intéressant pour acheter un logement ou pour faire racheter son prêt immobilier souscrit il y a 2 ou 3 ans. En d’autres termes, cette légère augmentation n’entrave pas la capacité des ménages à s’endetter, ni à revoir les conditions de leur crédit immobilier en cours via le rachat de prêt.
A 1,58 % en moyenne, les taux d’intérêt restent historiquement attractifs à la faveur de la politique monétaire « non conventionnelle » de la Banque centrale Européenne qui vise à doper la croissance de la zone Euro en maintenant les barèmes au plancher.
A savoir qu’il y a 4 ou 5 ans, le taux moyen des prêts à l’habitat était plus de 2 ou 3 fois supérieur à celui proposé aux particuliers à ce jour. De ce fait, il est toujours possible de prétendre à un taux historiquement attractif à conditions de satisfaire certains critères tels que les 10 % d’apport personnel, le respect de la règle des 33 % des capacités de remboursement, des comptes bancaires sains…
Des critères de financement qui ne devraient pas évoluer dans les semaines à venir, voire les prochains mois. Toutefois, cette donne pourrait changer en 2018, notamment à cause de la résiliation annuelle de l’assurance emprunteur qui devrait lourdement peser sur les marges des établissements bancaires.
De ce fait, afin de compenser une éventuelle perte de leurs marges, les banques pourraient évaluer à la hausse leurs barèmes. De plus, si la Banque centrale Européenne suspend, arrête ou modifie sa politique ultra favorable aux banques, ce qui pourrait intervenir bientôt, le prêt à l’habitat pourrait mécaniquement coûter plus cher.
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