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L’organe central français assure que tous les profils continueront d’accéder au prêt immobilier malgré un resserrement des conditions d’octroi.
L’actualité revient régulièrement sur la faiblesse des taux d’emprunt. Les spécialistes du prêt immobilier, eux, martèlent que c’est le moment de devenir propriétaire de son logement.
Tous les Français ayant une situation stable sont donc potentiellement concernés. Cet engouement s’est confirmé au cours des trois dernières années, puisque les ventes sur le marché de l’ancien n’ont cessé d’afficher des niveaux records. En 2019, ce sont même plus d’un million de biens qui ont fait l’objet de transaction, du jamais vu jusqu’alors. Face à l’engouement des Français pour le prêt immobilier à taux bas, les autorités ont décidé de mettre le holà afin de limiter les risques qui pourraient peser sur le système bancaire.
La crainte d’écarter des profils de l’accès au crédit a été émise par plusieurs analystes. La Banque de France tient à rassurer les futurs emprunteurs, notamment les salariés avec un revenu modeste. Il faudra revenir. Pour l’organe de surveillance bancaire, l’annonce de 100 000 demandes de prêt écartées n’est pas justifiée. La Banque centrale remet ainsi en cause les projections de l’économiste Michel Mouillart.
L’institution rappelle ainsi, dans un communiqué, que la production de prêt n’est pas concernée dans son ensemble. Ainsi, pour 15 % des prêts accordés, les banques conservent le droit de dépasser 33 % de taux d’endettement et de proposer une durée de remboursement supérieure à 25 ans.
En l’état, 15 % des prêts à l’habitat vont profiter de cette dérogation. Cette exemption va-t-elle profiter aux ménages les plus modestes ? Dans son communiqué conjoint avec l’ACPR, le gendarme bancaire, la Banque de France souligne que les déclarations alarmistes ne considèrent pas l’épargne des Français ni leurs assurances-vie. Le versement d’un apport personnel peut permettre d’obtenir des conditions de financements favorables. Néanmoins, tout le monde n’est pas en capacité de mobiliser de l’épargne pour accéder au crédit immobilier.
Enfin, la Banque de France martèle que parmi les 15 % de dérogation, trois quarts de ces dossiers doivent concerner les primo-accédants. Dans le cas d’une première acquisition de résidence principale, les établissements bancaires ont toujours la latitude suffisante pour financer ces projets. Mais dans un contexte de responsabilisation du secteur du prêt aux particuliers, il faut s’attendre à ce que les emprunteurs présentent de solides garanties. Les foyers modestes seront-ils en mesure de de répondre à ces exigences ? La question est posée…
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