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La production et les encours des prêts à la consommation se portent bien. Les résultats du premier semestre sont notamment stimulés par les financements auto et en particulier la LOA.
Les indicateurs sont au vert pour le crédit à la consommation. C’est le signe d’une bonne santé d’un point de vue économique. Pour le premier semestre 2017, les sociétés de prêts conso ont vu leur production progresser de 6 %. Selon l’association professionnelle des sociétés de financement (APSF), les Français ont emprunté 7,7 milliards d’euros en crédit entre janvier et juin. Si la hausse de 6 % est significative, il faut rappeler que l’année dernière elle était de la même ampleur au premier semestre. En revanche, en fin d’année, la progression était revenue à seulement 1,2 % d’évolution.
Les sociétés de prêts dédiés aux biens de consommation peuvent toutefois se réjouir de cette hausse car pour leur part, les établissements bancaires n’affichent qu’une progression de 2,9 % sur la même période. Les banques continuent de représenter quand même plus de la moitié du marché du crédit conso (54,3 %).
Mais à regarder de plus près, la production de prêts à la consommation ne brille pas autant que les chiffres pourraient le laisser entendre. Car parmi la production, un levier est le principal facteur de cette stimulation : la Location avec option d’achat. De manière plus globale, les financements auto par le crédit progressent de 7,7 % et voient leurs encours augmenter de 20,3 % pour atteindre les 23 milliards d’euros. La LOA a décidément le vent en poupe, à l’image des statistiques du mois de juillet qui explose par rapport à l’été 2016 avec + 35,6 % selon l’ASF (association française des sociétés financières).
La France n’est pas le seul pays où le crédit conso progresse. A l’échelle de l’Union Européenne, cet emprunt se porte bien. Selon les chiffres d’une banque française, l’encours des prêts dédiés à la consommation a augmenté de 4,4 % au cours de l’année 2016 pour atteindre un niveau de 1 195 milliards d’euros. Ce résultat s’inscrit dans la continuité des bons chiffres en vogue depuis 2014. Mais il s’agit d’un chiffre global car des disparités subsistent au sein de l’UE.