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La consommation des ménages a stagné au cours du mois de juillet. Du côté des financements, le prêt conso est boosté par la LOA des véhicules d’occasion.
Les congés d’été n’ont pas particulièrement souri à la consommation des ménages français. Les jours de canicule ainsi que le formidable parcours des Bleus à la Coupe du monde FIFA® ont probablement eu raison du temps libre des consommateurs. Ainsi, tout au long du mois de juillet la consommation a « progressé » de seulement 10 points de base soit 0,1 %. Avec une telle donnée, les observateurs s’accordent pour dire que la consommation a stagné sur cette période.
Les enquêteurs de l’Insee ne sont pas surpris par cette faible évolution. Dans leurs derniers échanges avec les sociétés, elles anticipaient ce ralentissement. La faible progression touche plusieurs pans de l’économie française. De l’habillement aux transports, les évolutions sont faibles. Les dépenses en fourniture d’énergies ont, pour leur part, reculé. Sans surprise, les dépenses de chauffages sont beaucoup moindres durant l’été.
La consommation stagne mais le crédit à la consommation, lui, tire son épingle du jeu. Entre les mois d’avril à juin, ce type de financement progresse de 7,3 %. Une fois de plus, ce type de prêt personnel garde comme locomotive la LOA. En effet, la location avec option d’achat est de plus en plus plébiscitée par les automobilistes tricolores. L’achat en leasing progresse ainsi de 41,7 % pour les véhicules d’occasion, ce qui est plutôt spectaculaire. La LOA et location longue durée (LLD) séduisent les Français.
Ces contrats leur permettent de rouler dans un véhicule en bon état tout en versant des loyers. A la différence du crédit auto, ils ne sont pas propriétaires du bien loué. Ils peuvent le devenir à l’issue du contrat ou repartir avec un autre véhicule en LOA. Pour les voitures neuves, la donne est différente. Les financements auto ont vu leur nombre augmenter de 12,7 %. Pour cette catégorie de véhicule, la LOA bondi de 17,3 %. Le leasing et le marché de l’occasion ont donc le vent en poupe.